Jouer à domicile n’était plus un avantage
Alors que les autorisations commencent à être accordées un peu partout en Jupiler Pro League, le retour (même partiel) du public va-t-il remettre un peu d’enthousiasme dans le jeu proposé sur les pelouses belges ? Outre la passion qui aurait pu entourer les premières grosses affiches, l’impact d’un match à domicile sur la feuille de route idéale établie par les coaches en a certainement pâti.

À l’inverse de la plupart de ses voisins, la Belgique a dû attendre un nouveau championnat pour connaître les affres des matches à huis clos. Prenons l’exemple des quatre plus gros championnats européens qui ont mené à bien leur projet « restart ». La stat la plus extrême est venue de Bundesliga qui a connu lors des 9 journées de rattrapage une hausse vertigineuse des victoires en déplacement : de 34,8 % avant l’interruption, le cap de 50 % a été franchi avant de se figer à 45 % à la fin du mois de juin alors que la proportion de victoires à domicile baissait de moitié. « Ce que nous avons vécu, n’avait pas grand-chose à avoir avec la Bundesliga », s’est plaint l’international allemand Matthias Ginter (Mönchengladbach). Cette baisse de rendement des équipes à domicile a été largement commentée dans un rapport publié par Der Spiegel : outre les points, les buts inscrits à domicile ont baissé, tout comme les occasions de but… et les variations tactiques.

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