Coronavirus: désertée, la City de Londres est à l’agonie
La plupart des métropoles européennes sont retournées à la normalité. Mais pas la capitale britannique. L’été est terminé, l’école a recommencé, mais le centre-ville reste désespérément vide. Une situation qui pourrait lui être fatale.
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Pour The Moniker, un pub-restaurant situé au pied du Lloyd’s Building, c’est la reprise après plus de cinq mois de fermeture. Karina Adzingazova arpente fébrilement la pièce, les terminaux de paiement ne fonctionnent pas et le personnel tente de se familiariser avec la nouvelle disposition des lieux. « Nous étions fermés depuis fin mars », explique la responsable. « Nous commençons par rouvrir cet établissement cette semaine et en rouvrirons peut-être deux autres la semaine prochaine. » Elle a déjà dû licencier cinq de ses 18 collaborateurs. Avant la crise, son restaurant réalisait plus de 30.000 euros de chiffre d’affaires par semaine. En ce mercredi de septembre, seules trois des plusieurs douzaines de tables disponibles sont occupées. Pourtant, The Moniker est un des rares restaurants à avoir rouvert ses portes au cœur de la machine à sous de Londres, le quartier de la City.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Quand on vote pour un irresponsable fanatique comme Boris Johnson, on en paie les conséquence après ... ce qui devrait, aussi, nous faire réfléchir en Belgique ...Le Nationnalisme, le Trumpisme, le Poutinisme emploie le pouvoir seulement pour assouvir leur propre ambition et nuisance, la gestion de la cité et du peuple est secondaire et ne les intéresse que dans ce esprit là !
Vanité, vanité et toute la vanité.
Ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle quand on sait ce qui s'y fait.
Il faut craindre que, pire que le COVID-19, le Brexit ne sonne le glas de l'économie britannique et de la City.