Accueil Société

Marc Uyttendaele, avocat de Delphine Boël: «Albert n’a jamais osé croiser le regard de sa fille»

Marc Uyttendaele, avocat de Delphine, a des mots durs pour Albert II. Qui, dit-il, « n’a pas assumé ses responsabilités ».

Article réservé aux abonnés
Cheffe adjointe du service Politique Temps de lecture: 1 min

Au terme de la dernière audience, Marc Uyttendaele, avocat de Delphine, a des mots durs pour Albert II. « Jamais », nous déclare-t-il, « un jugement ne remplacera l’amour d’un père, l’attention d’un père. Mais un jugement peut être la reconnaissance d’une souffrance. Si Delphine a engagé ces procédures douloureuses, c’est parce que, sans rien y pouvoir, elle était devenue une paria en raison des conditions de sa naissance, de l’identité de son père et aussi, et surtout, de la manière dont il s’est comporté avec elle. »

« Nous espérions », poursuit-il, « qu’un moment, une main serait tendue, un geste serait posé, quelque chose qui ressemble à de l’affection, à de la tendresse, à une réparation. Tel n’a jamais été le cas. » Et il ajoute : « Albert II a été le grand absent de toutes ces audiences. Il n’a jamais osé croiser le regard de sa fille ni de ses juges. Bref, il n’a pas assumé ses responsabilités. »

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

29 Commentaires

  • Posté par Raurif Michel, samedi 12 septembre 2020, 15:18

    Les avocats, c'est comme les couches culottes, il faut régulièrement les changer, pour le même motif !

  • Posté par Dubois Raymond, samedi 12 septembre 2020, 14:12

    Je ne comprends pas - Son avocat ( selon certains reportages TV ) AIMERAIT une république en BELGIQUE - POURQUOI demander une princesse de plus pour notre pays ??? Cela me perturbe - Delphine a des droits ( mais par rapport à beaucoup de personnes dans notre monde ) elle a été entourée et aimée - Est-ce que tout cela se réduit à une question d'héritage ??? PERTURBANT

  • Posté par Biot Philippe, samedi 12 septembre 2020, 12:53

    Est-ce le rôle d'un avocat au procès de critiquer publiquement (dans les médias) la partie adverse. Le public n'intervient pas à la cause. Les médias non plus.C'est également le cas dans l'affaire de la police de Charleroi où des bribes d'"informations choisies" filtrent dans la presse. Qui essaie t'on d'influencer?

  • Posté par Petitjean Marie-rose, samedi 12 septembre 2020, 10:31

    M. Uyttendaele est-il là pour faire la morale ? Le sort de Mme Delphine Boël a été réglé, dès avant sa naissance, par des adultes qui se sont probablement référés à la vision qu'ils avaient de l'honneur, que ce soit sa mère, le mari de celle-ci, son géniteur et la famille de celui-ci. La personne de l'enfant à venir n'a guère eu d'importance dans leurs arrangements. Ils n'avaient pas imaginé que celle-ci leur demanderait des comptes et qu'elle mettrait tout cela sur la place publique dans l'illusion d'obtenir une reconnaissance. Illusion car c'est contraint et forcé que M. De Saxe-Cobourg a dû admettre qu'il a bien fourni matière à engendrer et ce n'est pas pour autant qu'il reconnaît une fille. Et ce n'est pas pour autant que les personnes au courant depuis toujours dans un milieu arrogant cesseront d'accabler Mme Delphine Boël du mépris dont elle a souffert. Triste histoire où la souffrance est partagée.

  • Posté par Lambert Denise, samedi 12 septembre 2020, 8:47

    On a déjà bien assez de prince.sse.s comme cela ... On devrait y mettre fin et non rallonger la liste

Plus de commentaires

Aussi en Société

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs