Namur, première province à devoir se saigner
L’obligation de financer les zones de secours impose de supprimer services et emplois. D’autres Provinces vont-elles suivre ?


Si la perspective d’une disparition pure et simple des cinq provinces wallonnes semble écartée, leur réforme et la redéfinition de leurs missions est plus que jamais d’actualité. La décision prise par le gouvernement wallon de leur confier le financement des zones de secours tient lieu d’accélérateur.
Vendredi, la députation provinciale de Namur a ainsi annoncé une vaste restructuration interne qui devrait se solder par la perte de 200 emplois sur 1.200 d’ici 2024. Aucun licenciement n’est prévu, la mobilité interne et les départs naturels permettront d’atteindre l’objectif.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Si depuis 40 ans que la région wallonne existe et a décidé de conserver les provinces il avait été établi une règle de bonne gestion à savoir amélioration de Minimum 2 % d'efficience , comme cela aurait du etre fait au niveau national nous serions plus "riches " dans tous les sens du terme et sans doute plus heureux ! Mais nos politiques ne pensent que à leurs réélection,leur statut et bien peu au citoyen dont ils sont censés être au service
Les provinces vont donc devoir apprendre à compter, ce qui n'était pas vraiment le cas jusqu'à présent. Dépenses de prestiges, personnel excédentaire, énormes frais de représentations ... étaient l'habitude. En cas de problème elles augmentaient les taxes. Trop facile et irresponsable. Il faudra bien se pencher si il n'y a pas moyen de faire mieux en répartissant les compétences dans d'autres entités existantes, région, communes, conseils d'arrondissement ...
Que les missions des provinces soient redistribuées et rationalisées. La première fonction d'une structure politique est d'assurer sa pérennité. Autant savoir.
C'est effectivement le fond du problème. Survivance des départements napoléoniens, elles sont devenues, au plan politique, de coûteux parasites. Un exemple ? Près de chez moi existait un très utile centre dévolu aux maladies du bétail. La province du Hainaut a viré son personnel et vendu le bâtiment à une école catholique formant (?) des infirmièr(e)s, dont pratiquement tous/toutes les élèves sont français(e)s et dont les voitures rendent la circulation infernale (bus des TEC bloqués, etc.). Sans la moindre enquête d'incidence dans le quartier, cela va de soi. Ce sont ces politiciens qu'il faut virer. Le personnel peut très bien être repris par la région wallonne ( j'ai omis à dessein quelques énervantes majuscules).
La Wallonie a vécu depuis ses débuts au dessus de ses moyens. L'endettement est aujourd'hui énorme. Il fallait bien à un moment regarder la réalité en face.