Francesco Filippi: «Le succès de Mussolini en Italie illustre la crise du modèle démocratique»
A l’heure où la démocratie parlementaire semble souvent en panne, l’historien italien Francesco Filippi s’attaque au mythe du « bon dictateur », qui gagne du terrain dans son pays… et ailleurs.


En Italie, d’aucuns prêtent aujourd’hui tout et n’importe quoi au régime fasciste et à son chef, Benito Mussolini. Une amnésie combattue par des historiens comme Francesco Filippi.
D’où vient ce retour en grâce de Mussolini et du fascisme, en Italie ?
Le problème, c’est que le fascisme ne revient pas en Italie, il a toujours été. C’est un problème culturel et non un problème politique. De 1945 à aujourd’hui, la sphère politique italienne n’a pas voulu affronter sérieusement les questions que vingt ans de fascisme posaient inévitablement au pays.
En 1945, on n’a pas fait le procès du fascisme en Italie, comme on a fait – en surface du moins – celui du nazisme, à Nuremberg ?

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