Le nombre de cas confirmés par province pour la période allant du 5 au 11 septembre s’élevait dans la capitale à 1.173 cas, le nombre le plus élevé. Compte tenu de ces résultats, le professeur en biostatistique, Geert Molenberghs (KU Leuven/UHasselt), a plaidé pour une concertation d’urgence afin de prendre en main le « mauvais élève » bruxellois.
Si la concertation d’urgence n’est pas encore pour tout de suite, un comité scientifique régional a tout de même été convoqué jeudi pour évaluer la situation au niveau local sur base d’un rapport et de rendre un avis, a fait savoir le cabinet du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort cité par Sudinfo. Il se penchera sur la situation régionale à l’appui d’un rapport du Risk Assessment Group.
« Cellule de crise communale »
Ce comité sera suivi d’une réunion de la « cellule de crise communale » composée des bourgmestres des 19 communes et organisée sous l’égide de la Haut Fonctionnaire de l’arrondissement administratif de Bruxelles-capitale. Celle-ci exerce certaines compétences autrefois dévolues au gouverneur.
En fonction de la teneur de l’avis émis par les scientifiques, d’autres acteurs institutionnels pourraient être associés à la réunion.
Mesures supplémentaires
Le gouvernement bruxellois planche actuellement, avec la Commission Communautaire Commune (CCC) sur un plan permettant l’ouverture prochaine de quatre nouveaux centres de dépistage, où il sera possible, à l’image du village de test anversois, de procéder à des tests à grande échelle. Après concertation, le groupe de scientifiques et d’experts remettra un avis sur d’éventuelles mesures supplémentaires à prendre afin d’endiguer l’épidémie.
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