FinCEN Files: comment 2.000 milliards d’argent «sale» ont parcouru la planète
De JP Morgan à HSBC, en passant par des banques belges, une nouvelle fuite massive de documents révèle comment et pourquoi les banques sont une pièce maîtresse de la machine à blanchir l’argent de la fraude et du crime organisé.

OffshoreLeaks, SwissLeaks, Panama Papers… : depuis 2013, Le Soir, en partenariat avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), vous fait plonger en plein cœur des mondes fabuleux du crime organisé, du blanchiment d’argent et/ou de la fraude fiscale. Chaque nouvelle fuite offre un regard neuf sur les mécanismes permettant de cacher derrière des sociétés écrans, souvent exotiques, l’argent sale que l’on ne peut pas déclarer, ou celui que l’on veut mettre à l’abri du fisc.
Les FinCEN Files, nouvelle enquête internationale lancée il y a 16 mois, vont à nouveau vous faire voyager aux quatre coins de la planète. Dans vos valises : des millions de dollars en provenance des cartels de drogues, d’oligarques russes et de certaines personnalités publiques, comme l’ancien responsable de campagne de Donald Trump.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
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Posté par Oger Jean Michel, mardi 22 septembre 2020, 15:20
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Posté par Delpierre Bernard, mardi 22 septembre 2020, 10:45
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Posté par Janssens Elisabeth, lundi 21 septembre 2020, 18:10
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Posté par Dubois Bernard, lundi 21 septembre 2020, 15:18
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Posté par Dubois Bernard, lundi 21 septembre 2020, 15:18
Plus de commentairesUne réponse à la portée de chacun pour pénaliser les quatre banques belges qui participent à cette fraude : en retirer notre argent et nos assurances. Cela ne les fera pas trembler, mais ce serait déjà un bon début.
C'est pareil partout, seule l'investigation délibérée de journalistes économiques permet la mise à jour de ces scandales répétitifs car il n'y a quasiment pas de contrôle de ces sociétés spécialistes du brouillard; en effet, comme elles ne servent que d'intermédiaires (pour des opérations de transit ) leur réel chiffre d'affaires ne les oblige pas à être auditées ou révisées (en Belgique), leurs revenus déclarés sont ridicules et quand bien même elles ne déposeraient jamais leurs comptes annuels (en Belgique à la Banque nationale, centrale des bilans mais cela doit être pareil au Royaume -uni) et qu'un citoyen curieux demanderait un exemplaire des comptes, il recevrait un avis négatif , devrait s'adresser aux tribunaux débordés car la BN n'a pas pour vocation de diligenter des enquêtes contre des sociétés "inconnues dans son bataillon"...
Bon travail, on attend le suivi
Il est choquant d'observer que d'importantes banques belges se trouvent aussi sur le parcours de ces sommes d'argent sale colossales, alors que ces mêmes banques se montrent particulièrement tatillonnes quant il l s'agit d'aider, dans l'intérêt commun, les indépendants et les entreprises à traverser la crise actuelle. Sans la garantie de l'état, ces banques ne s'engagent que très peu et avec de solides garanties. Est-ce à l'état d'endosser ces risques dont le métier est d'abord celui des banques?
Il est choquant d'observer que d'importantes banques belges se trouvent aussi sur le parcours de ces sommes d'argent sale colossales, alors que ces mêmes banques se montrent particulièrement tatillonnes quant il l s'agit d'aider, dans l'intérêt commun, les indépendants et les entreprises à traverser la crise actuelle. Sans la garantie de l'état, ces banques ne s'engagent que très peu et avec de solides garanties. Est-ce à l'état d'endosser ces risques dont le métier est d'abord celui des banques?