Liberté de la presse: la Belgique pousse son candidat à l’OSCE
Surprise : le gouvernement belge a proposé la candidature de Patrick Penninckx au poste de représentant pour la liberté des médias à l’OSCE. Un poste « ultra-touchy », symbole des tensions entre deux conceptions de la démocratie. Le haut fonctionnaire, expert et engagé, sort de sa réserve. Pour présenter la sienne.


Si l’état de santé de la démocratie dans le monde se jaugeait à l’aune de la liberté de la presse, le curseur oscillerait depuis belle lurette dans la zone d’alerte. En témoignent les remous sous haute tension diplomatique qui secouent l’OSCE. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, qui regroupe 57 Etats censés œuvrer de concert pour des valeurs communes, est menacée de paralysie depuis juillet dernier. Certains Etats (comme l’Azerbaïdjan et le Tadjikistan, dans l’ombre de Moscou ou d’Ankara) ont en effet bloqué la reconduction des quatre plus hauts postes de l’institution. Exit, notamment, le Français Harlem Désir, occupant le poste « ultra -touchy » de représentant pour la liberté des médias depuis 2017.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire