Michael Kravagna: la peau du tableau
Une nouvelle exposition titrée « Polyphonie » signe la reprise en beauté de la galerie Faider avec des œuvres de 2012 à 2020.
Jusqu’au 10 octobre à la Galerie Faider (Saint-Gilles).

Le « derme », la « peau » du tableau ? Voilà des notions qui, à première vue, ne sont destinées qu’aux restaurateurs, aux plus pointus des spécialistes, aux anatomistes de la peinture et autres coupeurs de cheveux en quatre ! Michael Kravagna, pourtant, en a fait l’unique objet de ses recherches pour le bonheur de ses amateurs. Ses grandes plages d’ombres et de lumières tissées fascinent comme si elles dévoilaient la face cachée des choses, le Graal de la matière. Les deux premières décennies du XXIe siècle ont vu en effet cet artiste d’origine autrichienne (1968, Klagenfurt) établi près de Liège occuper régulièrement les cimaises de nombre de galeries en quête de retrouvailles avec la peinture. Une telle période, après que le non-art a tenu le haut du pavé, se devait d’engendrer un peintre aussi particulier, subtil, rigoureux, capable d’explorer la couche picturale aux seules fins d’aventure poétique et de beauté plastique.

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