Déjà-vu: «USA-ONU: je t’aime, moi non plus»
Ce sont des présidents américains qui ont voulu la SDN et l’ONU – dont on célèbre les 75 ans cette semaine. Or, bien avant Trump, ces institutions se sont souvent heurtées aux préventions de Washington.


Lundi dernier, à Washington, Donald Trump annonçait unilatéralement des mesures punitives contre 27 personnes ou entités liées à l’Iran, officiellement au nom du respect de sanctions de l’Organisation des Nations unies contre Téhéran. Au même moment, à 350 kilomètres de là, à New York, ladite Organisation déplorait « un déficit de solutions multilatérales » face aux trop nombreux « défis multilatéraux »…

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Excellent article... On peut faire un parallèle entre la position américaine et celle de l'Empire britannique du 19ème siècle. Celui-ci, au faîte de sa gloire, première puissance économique mondiale, se parait de son "splendide isolement", renforcé par une suprématie navale qui le mettait à l'abri de tout ennemi. Seule la montée en force de l'Allemagne va pousser les Britanniques menacés dans leur hégémonie à s'allier à la France dans l'Entente Cordiale. Convergence également entre les motivations économiques des deux pays anglo saxons, dont le seul intérêt dans les affaires du monde est de protéger leur commerce. Mais finalement, est-ce blamable ? Est-ce mieux ou moins bien qu'un interventionnisme tous azimuts ? Au niveau du ménage moyen, n'est-ce pas ce que chacun fait à son niveau : protéger son foyer et assurer sa subsistance.? Et plus si affinités.