Coronavirus: une gestion trop souvent erratique
La gestion du Covid-19 en Belgique ? Il est plus que temps de resserrer les boulons si l’on veut éviter un nouvel emballement de cette machine infernale.


Le Financial Times et le Wall Street Journal ont salué la manière dont l’Italie gère la pandémie. Elle serait un modèle du genre, loin, très loin devant l’Espagne, la France et le Royaume-Uni. Plus au nord, c’est la Suède qui serait l’exemple à suivre, elle dont le pari sur l’immunité collective fut tant décrié au printemps dernier.
Comparaison n’est pas raison, l’Italie et la Suède ne sont pas la Belgique, mais il faut bien se demander pourquoi les courbes statistiques restent plates là-bas alors qu’elles se dressent ici. Chez nous, le nombre de contaminations a continué à grimper vendredi. Les admissions à l’hôpital se multiplient. Les décès augmentent sensiblement.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir11 Commentaires
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Posté par Fuld Daniel, dimanche 27 septembre 2020, 16:13
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Posté par Dechamps Pascal , dimanche 27 septembre 2020, 15:07
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Posté par elias jacques, dimanche 27 septembre 2020, 14:04
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Posté par burnotte Michel, dimanche 27 septembre 2020, 11:19
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Posté par Petre Eric, dimanche 27 septembre 2020, 11:15
Plus de commentairesIl serait légitime que les experts se retirent de toutes les réunions et laissent les politiques se débrouiller. Finalement, si c'est pour que les politiques prennent des décisions contraires (ou partielles, non équilibrées) à ce que les experts préconisent à quoi cela sert-il de leur demander leur avis.
Il y a eu d'emblée un vrai problème de positionnement des experts par rapport au Gouvernement. Il me semble que dans tout système normalement organisé, la voix de l'expert est donnée en cercle de décision, pas à l'extérieur. L'expert est, par nature, une personne de l'ombre, non appelée à porter la bonne parole en public avant d'entrer en conseil d'assistance à la décision. Si la décision ne correspond pas à la parole d'expert rendue publique antérieurement, le positionnement de la personne devient problématique . Cette erreur de management essentielle remonte aux toutes premières décisions et mises en place des comités divers: la première chose à faire eu été de faire signer, à tous ces experts, quels qu'ils soient, un engagement de confidentialité et de non divulgation. C'était élémentaire. Maintenant c'est trop tard : on n’aura que des frustrés. In fine, Madame Wilmes, sur le coup, c'est pas si "top" que cela, en fait.
Dès le départ on a compris que les mesures étaient "biaisées". En effet déjà lors de la fermeture des écoles un communauté le voulait, pas l'autre. On n'a eu de cesses d'opposer des "décideurs" et de renvoyer la patate chaude au voisin. Ajoutons les discordances entre les niveaux de pouvoir (fédéral, provincial, communal) l'un annulant les mesures de l'autre et d'aucuns voulant affirmer leur autorité. Un ballet de mesures belgo belges tiraillées entre les experts et les politiques, les flamands et les wallons. On en arrive à ne plus croire personne puisque chacun est persuadé de détenir "sa vérité"".
Depuis le temps que l'on demande à ces "experts" de sortir de leurs certitudes. Maintenant que les dernières mesures en appellent à la responsabilité, Le Soir s'inquiète. Comment de simples citoyens pourraient être considérés comme responsables et non comme marionnettes dociles aux mains d'experts dont on a très peu parler de leur situation souvent en conflit d'intérêt.
Le virus ne fait pas de politique, il prospère là où on le laisse prospérer. Ce n'est pas tant la sévérité des mesures de prévention qui compte, mais leur respect. Il suffit que certains groupes ne les respectent pas, la barrière de prévention est trouée et le virus circule. Plutôt que de parler d'une illusoire immunité collective il vaudrait mieux parler d'intelligence collective pour les uns et d'imbécilité collective pour les autres.