Deux députés belges vont rejoindre la coprésidence de l’Ipac, une alliance interparlementaire vigilante sur la Chine
Guy Verhofstadt était jusqu’ici le seul Belge membre de l’Ipac (Alliance interparlementaire sur la Chine), qui donne des cheveux blancs à Pékin. Mais Els Van Hoof et Samuel Cogolati, qui président la commission Relations extérieures de la Chambre, vont devenir les deux co-chairs belges de ce groupe.


À la fin du mois d’août dernier, la visite du ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi dans cinq pays européens avait été en partie gâchée par des parlementaires qui n’avaient pas hésité à l’interpeller sur les questions qui fâchent : Hong Kong, Xinjiang, Huawei. Point commun de la plupart de ces élus : ils sont membres de l’Ipac, l’Alliance interparlementaire sur la Chine.
Née le 4 juin dernier – jour anniversaire de la répression de la place Tiananmen en 1989 – à l’initiative d’élus britanniques, il ne s’agit pas, c’est clair, d’un « groupe d’amitié » simplement désireux d’approfondir les relations avec la Chine, selon la formule habituelle. Cette alliance de parlementaires a en effet pour principe fondateur la nécessité pour « les pays démocratiques de maintenir l’intégrité de leurs systèmes politiques (…) dans un ordre international qui respecte la dignité humaine ».

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