Négociations fédérales: après la visite chez le Roi, une soirée consacrée à des réunions bilatérales autour du budget
La reprise des travaux avec l’ensemble des négociateurs en vue de former une coalition Vivaldi (PS, sp.a, MR, Open Vld, Ecolo, Groen et CD&V) est prévue mardi à 9h.

Les négociateurs de la coalition Vivaldi ont poursuivi leurs travaux durant la soirée qui a été consacrée essentiellement au budget sous la forme de réunions bilatérales. Les formateurs devraient proposer mardi matin une synthèse, a-t-on appris à bonnes sources. Il n’y aura plus de réunion plénière cette nuit.
Les représentants du PS, du sp.a, du MR, de l’Open Vld, d’Ecolo, de Groen et du CD&V se sont retrouvés lundi à 10h au Palais d’Egmont pour une séance annoncée au finish. À 18h, les formateurs Paul Magnette (PS) et Alexander De Croo (Open Vld) ont fait rapport au Roi. Ils lui remettront leur rapport final « dans les plus brefs délais », a annoncé le Palais dans un communiqué diffusé une demi-heure plus tard.
Outre le budget, les négociateurs des sept partis doivent également s’accorder sur le « casting », en particulier le nom du Premier ministre qui sera en principe l’un des formateurs, soit M. Magnette, soit M. De Croo.
La reprise des travaux avec l’ensemble des négociateurs est prévue mardi à 9h.
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Pour rappel, les libéraux ont laissé, avec la suédoise, indépendamment de la facture du Covid une ardoise "STRUCTURELLE" de 12 milliards annuel avec un tax-shift sous-financé. De l'effet retour annoncé, il y eu peanuts! La légende libérale accouchait ensuite d'un bas de laine troué, rien de plus! Que les libéraux commencent par retrouver les 12 milliards qu'ils ont jeté par les fenêtres et il y aura largement de quoi financer les mesures "pour rappel" de la première famille du nouveau gouvernement (PS-SP.A)!
Un "effet retour" annoncé par un politicien ou un économiste est, au mieux un plan sur la comète, au pire une cynique arnaque. J'ai par exemple été amusé de lire le mois dernier ici Bruno Colmant, inventeur des illustres "intérêts notionnels", confesser que leur "effet retour" n'était pas celui attendu. Comment est-ce possible ? La "science" économique a pu faillir à ce point ? Je l'ai déjà dit, en citant Bernard Maris : chaque parti prend des décisions favorables aux intérêts de ses ouailles et les camoufle sous les oripeaux de la "science" en espérant intimider. Le "tax shift" n'échappait pas à la règle.