Vingt ans après l’intifada, les plaies béantes
Les violences extrêmes de la seconde intifada (2000-2004) ont détourné Israël de la paix. Les Palestiniens, eux, ressassent leurs échecs…


Il y a vingt ans éclatait la seconde intifada (soulèvement) palestinienne. Elle allait durer plus de quatre années, donner lieu à des sommets de violences et coûter environ 4.500 vies (dont un millier d’Israéliens). Pourtant, tout se passe comme si l’anniversaire devait passer inaperçu dans un Israël tétanisé par le nouveau lockdown dû au Covid. A l’exception du quotidien Haaretz, de gauche et donc très peu lu, les vingt ans de l’intifada laissent indifférent. Pourtant, la funeste épopée, par sa brutalité, a changé la donne politique en profondeur.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
M. Loos l'écrit explicitement : "les Palestiniens ont échoué." À un moment, le pragmatisme exige d'accepter la défaite et de passer à autre chose. Tous les pays ou nations conquis dans l'histoire sont passés par là. — Mais voilà, M. Loos n'étant pas neutre, il ne peut arriver à cette conclusion simple et évidente. Il exprime donc son souhait d'une guerre éternelle. — L'avenir se présentera probablement ainsi : conquête progressive de la Judée-Samarie / Cisjordanie par Israël ; lente amélioration du niveau de vie, malgré la discrimination ; impéritie du Hamas à Gaza, telle que la population s'en débarrasse et demande l'annexion par Israël, purement par pragmatisme économique ; à terme, domination démographique des Arabes et scénario à la sud-africaine, avec l'égalité des droits et la fin de l'Etat confessionnel.