La nouvelle gouvernance culturelle est sur les rails
Pile dix-huit mois après la publication du décret, le Conseil supérieur de la culture, ultime instance de la nouvelle gouvernance culturelle, a été installé. Un outil à la fois riche et complexe. Mode d’emploi d’un levier de pouvoir citoyen.


L’ex-ministre de la Culture Alda Greoli (CDH), qui a porté le projet à bout de bras, a dû en avoir les oreilles qui sifflaient : « C’est trop lourd, ça ne fonctionnera jamais », les sceptiques ont été nombreux – et ils n’ont pas encore tort. Pourtant, deux ans après d’interminables discussions parlementaires, la fusée de la gouvernance culturelle et ses quatre étages sont sur le pas de tir, il est revenu hier à l’actuelle ministre, Bénédicte Linard (Ecolo), d’égrener le décompte final. La montée en puissance a pris tout le mois de septembre, mais depuis hier et le verrouillage du cockpit – le Conseil supérieur de la Culture –, c’est parti.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Deux remarques, la première, factuelle: pourquoi le Soir, sur son site, classe-t-il ce dossier important sous la seule rubrique "Cinéma"? La deuxième porte plus sur le fond. Je comprends bien les différents paramètres de transparence, de transversalité et de "moindre-immixtion" du pouvoir politique. Mais j'ai la crainte qu'on en arrive à une énorme usine à gaz, avec des commissions et des experts tout azimut, une complexité et une lourdeur qui me paraissent bien difficile à coordonner efficacement.