RSC Anderlecht: Johan Beerlandt explique sa démission du CA
Le CEO de Besix a dénoncé les décisions prisent de manière unilatérale, sans dialogues.

Johan Beerlandt a expliqué samedi dans un communiqué sa décision de démissionner du conseil d’administration du RSC Anderlecht. Le CEO de l’entreprise de construction Besix dénonce « les décisions unilatérales d’une gestion dictatoriale inacceptable » en référence au propriétaire du RSCA, Marc Coucke.
« En tant que fan inconditionnel et loyal du Royal Sporting Club Anderlecht, il ne m’est plus possible de rester membre de son conseil d’administration, un conseil au sein duquel seules les décisions de l’actionnaire majoritaire doivent être entérinées sans dialogue entre parties. C’est là un conseil d’administration dans lequel je ne puis participer de façon constructive, et dans lequel je ne veux donc pas rester », déclare Beerlandt.
« De plus, les décisions unilatérales d’une gestion dictatoriale inacceptable étant désormais utilisées pour faire porter à tous les actionnaires, y compris à moi-même, la responsabilité de la situation financière dramatique et de la vente forcée de joueurs essentiels, alors il n’y a rien d’autre que je ne puisse faire si ce n’est de me retirer en tant qu’administrateur. »
« Je refuse de porter la moindre responsabilité ou participation dans la chute financière et sportive du Club, ni dans la décision de monétiser rapidement des joueurs de haut niveau. »
« Pour rappel : en décembre 2017, j’étais également co-candidat acheteur. Lorsque M. Vanden Stock a opté pour un autre acquéreur, je suis resté fidèle au Club. La façon dont la gestion a été menée ces derniers temps m’a décidé à remettre mon mandat d’administrateur. Je suis et reste cependant un fervent fan du RSCA. », conclut Johan Beerlandt.
Plusieurs médias rapportent samedi qu’Anderlecht a subi une perte de 36 millions d’euros la saison dernière. L’année précédente également, les chiffres étaient dans le rouge. Afin de pouvoir mettre en oeuvre une augmentation de capital dans le cadre d’un plan de relance, le conseil d’administration voulait convaincre les actionnaires minoritaires (représentant environ 26 % des actions) de s’y associer, mais avec la décision de Beerlandt, la direction de Mauve et Blanc ne semble y être parvenue.
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