La pandémie a tout renversé en 2020, sauf Rafael Nadal
Pratiquement six mois sans jouer, une reprise manquée à Rome, Roland-Garros déplacé, et même un changement de marque de balles : tout était là pour déstabiliser Nadal, y compris un Djokovic jusque-là invaincu en 2020. Mais à la fin, c’est toujours Rafa qui gagne à Auteuil.

Évidemment Rafael Nadal est toujours le favori au moment d’aborder Roland-Garros, mais les années passant, les conditions changeant (« Ce sera mon Roland-Garros le plus difficile », avait-il prévenu), on se dit qu’il peut coincer à un moment ou à un autre. Ce ne sera pas pour cette fois. Oh que non ! Les conditions (froid, humidité, balles qui ne giclent pas comme il aime, nouveau toit sur le Central, comme pour la finale, ce dimanche) n’étaient pas en sa faveur, qu’importe. Un grand champion se nourrit des plus grands défis. Nadal ne s’est pas énervé, il s’est concentré et surtout adapté, avec un choix de trajectoires encore plus précis et une intensité dans chacune de ses frappes. Résultat : il a tout écrasé sur son passage (pas un seul set concédé sur la quinzaine, comme en 2008, 2010 et 2017 !), y compris un Djokovic (6-0, 6-2, 7-5) qu’on sentait tout de même moins incisif physiquement, depuis son quart de finale contre Carreno-Busta et un cou fragilisé.

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