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Coronavirus: «Ça va vite, nous devons agir maintenant» demande Erika Vlieghe

Les experts élèvent la voix pour demander des mesures supplémentaires rapidement.

Temps de lecture: 2 min

Les experts sont de plus en plus nombreux à demander des mesures supplémentaires pour lutter face à la pandémie. « Je ne veux rien dramatiser, mais c’est un drame. Si nous avions déjà un baromètre de l’épidémie, il serait maintenant orange. Mais notre pays est clairement en route vers le rouge » s’inquiète l’infectiologue Erika Vlieghe dans Het Laatste Nieuws ce lundi.

En Belgique, entre le 2 et le 8 octobre, il y a eu en moyenne 4.145 nouvelles infections au coronavirus par jour. Il s’agit d’une augmentation de 89 % par rapport à la période précédente de sept jours, ressort-il des chiffres publiés lundi matin par l’Institut de santé publique Sciensano.

Entre le 5 et le 11 octobre, les hospitalisations ont continué leur progression, avec une moyenne de 125 admissions quotidiennes (+67,5 %). Il y a désormais 1.329 patients hospitalisés pour le Covid-19 dans les hôpitaux belges, dont 243 sont en soins intensifs.

« Nous sommes vraiment dans la dernière phase avant un lockdown. Heureusement, nous pouvons encore l’éviter mais il faut alors prendre de nouvelles mesures », a déclaré le professeur en biostatistique Geert Molenberghs (KU Leuven/UHasselt) qui conseille les membres du Celeval, sur VTM ce week-end.

« Ça va vite, surtout ces derniers jours. Nous devons agir maintenant » demande Erika Vlieghe. « Nous ne devons pas effrayer les gens, mais nous devons dire les choses telles qu’elles sont. »

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16 Commentaires

  • Posté par Van Obberghen Paul, lundi 12 octobre 2020, 10:42

    @ Staquet Jean-Marie. Lorsque nous votons pour des élections, nous donnons notre avis sur des politiques à mettre en place à l'avenir, et sur lesquelles nous avons été informées par les partis pendant les plusieurs semaines que dure la campagne. Ici, il s'agit de contenir une épidémie qui se passe maintenant, aujourd'hui même, qui reste mortelle et dans biens des cas la maladie est grave, même si beaucoup, comme vous, refuse de le voir. Ça n'est pas au citoyen de dire : "moi je pense qu'il faut faire ceci et moi je pense qu'il faut faire cela". C'est aux politiques élus de prendre des décisions sur base des analyses et des chiffres des scientifiques spécialisés dans la matière. Et des décisions doivent être prises immédiatement. Organiser un referendum, ça ne sert à rien. PS. Je suis libéral, comme vous savez, et donc pas "très à gauche". Et être libéral cela veut dire aussi bien la liberté individuelle que LA RESPONSABILITE INDIVIDUELLE DE L'EXERCER! Nous sommes dans une société collectiviste qui a nié depuis des décénies la notion de responsabilité individuelle. Le résultat est là : des milliers de morts et d'autres milliers de malades graves dont une bonne partie aurait certainement pû être évités si chacun avait pris ses responsabilités. Mais aujourd'hui, combien savent encore ce que "responsabilité" veux dire? Apparement fort peu.

  • Posté par Van Obberghen Paul, lundi 12 octobre 2020, 10:28

    @ Bauduin Dominique. Nous sommes très loin d'une immunité collective, et il n'est même pas certain qu'une personne contaminée puisse ne plus l'être plus tard. Surtout, comme je le disais hier, ça n'est pas le nombre de décès qui importe, même si chaque décès est dramatique pour les proches. C'est le nombre de personnes qui développent la maladie et doivent être hospitalisées, dans les cas grâves et ils sont de plus en plus nombreux. Outre la souffrance de ces personnes et de leurs proches, sans parler des séquelles qui peuvent être permanentes, les hopitaux sont sous pressions et vont manquer de place pour acceuillir des patients pour d'autres pathologie. Enfin, ça n'est pas parce que les jeunes en souffrent moins qu'ils n'en souffrent pas du tout. Une bonne partie de ces souffrances, et elles ne sont pas bénignes le cas échéant, pourraient être évitées si chacun faisait un petit effort. Ne pas faire la fête et sortir dans les bars jusqu'aux petites heures pendant quelques semaines, est-ce donc si terribles?

  • Posté par Delpierre Bernard, lundi 12 octobre 2020, 15:37

    @Van Obberghen Paul,,... ce n'est pas si terrible sauf que par recoupement de témoignages de ce qui se passe sur divers campus ou dans des lieux privés, le bon sens semble avoir déserté l'esprit de nombreux jeunes (et moins jeunes).Donc, outre le fait que des retards scolaires conséquents ont déjà été enregistrés, il y a persistance d'une attitude suicidaire ("après nous , le déluge") alors que le schéma économique et social de demain va en heurter plus d'un dans ses certitudes .Enfin, les prophètes d'un certain laisser aller épinglent le taux de mortalité somme toute réduit en omettant de souligner les terribles séquelles que doivent et probablement devront supporter ceux qui sortent de réanimation..

  • Posté par Bauduin Dominique, lundi 12 octobre 2020, 11:08

    Comment celà ce n'est pas le nombre de décès qui compte? Pour cette maladie qui est nettement moins mortelle qu'avant, on transforme les villes en villes fantômes peuplées de pauvres et de sans abris... dont les habitants se terrent dans leur maison en attendant le Rédempteur, Godot, ou un vaccin miracle qui sera peut-être efficace dans un an. Avez-vous vu les commerces qui se ferment, les faillites qui s'accélèrent, les chômeurs et les sans abris qui ne font qu'augmenter? Quelle vie nous réserve-t-on? Vous savez, sans argent, la qualité des soins va aussi finalement baisser et pour avoir de l'argent, il faut préserver la vie sociale et l'économie. Le lockdown et les mesures prises n'ont pas supprimé le virus, qui va revenir à la première occasion. La seule solution est d'aller vers une immunisation collective tout en continuant les gestes barrières et de se laver les mains, pour freiner la propagation du virus et ne pas surcharger les hopitaux dont la saturation des lits de réanimation est toute relative (4 lits de réanimation Covid à St Jean, c'est trop peu quand même!). Mais honnêtement; on doit vivre avec ce virus, on ne l'arrêtera pas, la preuve...

  • Posté par Staquet Jean-marie, lundi 12 octobre 2020, 10:23

    C'est la fin du monde! Toutes les semaines, le club des prophètes "très à gauche" et accessoirement virologues (car on ne peut faire de la politique et de la virologie en même temps) nous annonce que l'on court droit à la catastrophe. On prend des mesures. Puis c'est de nouveau la catastrophe. Et personne pour se demander si leurs mesures étaient vraiment bonnes, non... dans le plus pur style brejnévien, il faut y aller encore plus fort. La récession, elle, elle est bien certaine et ce n'est pas avec elle qu'on refinancera les soins de santé et la recherche...

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