Coronavirus: le Tour d’Italie à l’épreuve du funambulisme
Les organisateurs du Tour d’Italie sont sur les dents. Leur épreuve n’est donc plus seulement menacée par les perturbations météorologiques qui pourraient les contraindre, à tout moment, à supprimer tel ou tel col mais l’étau du Covid se resserre sur elle.

L’inquiétude des organisateurs est bien plus perturbante que l’annulation d’une ascension à 2.000 mètres. Le coronavirus s’est invité en même temps que la neige dans les Dolomites. Et ce n’est pas une surprise. Le Tour d’Italie est tout simplement soumis à la recrudescence de l’infection qui frappe l’Europe. Il n’était forcément pas illogique que la deuxième épreuve cycliste du monde soi frappée. Rien que pour la journée de samedi, en Italie, plus de 5.500 cas infectés ont été annoncés par les autorités sanitaires.
Si le Tour de France a échappé, à l’exception de son grand timonier Christian Prudhomme pendant une semaine, aux effets de la pandémie, sur base pourtant d’environ 2.000 tests effectués pendant l’épreuve, c’est aussi parce que le Covid avait régressé. Les Italiens ont effet appliqué exactement les mêmes mesures que le Tour, en dupliquant les consignes gouvernementales et celles de l’Union cycliste internationale.

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