La répartition des postes ministériels, un choix destructeur
La répartition des postes ministériels lors de la formation du gouvernenemt pousse les présidents de parti à des choix et des décisions qui peuvent être douloureux pour les candidats en lice. Ces choix ne sont pas nécessairement sans conséquence pour l’unité d’un parti.


Devenir ministre, l’honneur n’est pas réservé pour tout le monde. C’est l’ambition de nombreux députés, mais il y a beaucoup d’appelés, et peu d’élus. Par conséquent, le choix des ministres est souvent pour un parti politique un événement dramatique qui laisse des traces profondes sur les personnes impliquées, aujourd’hui et dans le passé. En Flandre, c’est au CD&V et à Groen que l’on panse ses plaies après la défaite. Au CD&V, Nathalie Muyle est mise sur la touche ; la députée et échevine de Roulers avait succédé à Wouter Beke en automne 2019 en tant que ministre du Travail et de l’Économie au gouvernement fédéral. Mais dans le gouvernement Vivaldi, son parti a choisi des débutants. Et chez Groen, l’assemblée générale du parti désigne Petra De Sutter (députée européenne) et Tinne Van der Straten (députée fédérale) ministre, et non Kristof Calvo, le grand favori. Tous les deux, Calvo et Muyle, ont témoigné de leur déception dans les médias flamands.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
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Posté par DELCHAMBRE Frederic, jeudi 15 octobre 2020, 13:45
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Posté par Persenaire André, mercredi 14 octobre 2020, 22:37
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Posté par Lacroix André, jeudi 15 octobre 2020, 12:16
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Posté par Deckers Björn, mercredi 14 octobre 2020, 21:44
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Posté par Dupont Vincienne, mercredi 14 octobre 2020, 21:43
Plus de commentairesIls ne sont là que pour ça. Et le fric. Et les mandats. Et les indemnités de sortie. Les convictions? Ils se torchent avec tous les matins.
"Devenir ministre, l’honneur n’est pas réservé pour tout le monde [...] il y a beaucoup d’appelés, et peu d’élus." Oh vous savez, en Belgique les possibilités sont assez nombreuses ...
J'adore .
Trevisan Lucio, pas de caricatures. L'un ne va pas sans l'autre (l'ambition politique et personnelle). La politique est une compétition permanente, tant en interne (dans les partis) qu'en externe. Cela n'enlève rien à la cause politique défendue par les intéressés. C'est même assez logique, si l'on tient compte que chaque individu est différents de constater qu'il y a dans tous les partis des courants et qu'il n'est pas anormal, quand on est atteint par le virus politique d'avoir une idée toute personnelle de ce qu'il faudrait faire, et d'avoir en conséquence, assez logiquement, l'envie de pouvoir le faire soi même. La question que l'on peut poser est à mon sens ailleurs. Pour y avoir touché, juste un peu et de loin, on constate rapidement les limites de l'action politique. Non seulement les limites évidentes, le TINA socio-économique (There is no alternative) et autres influences de lobbys puissants mais toutes les barrières qu'un parti doit considérer vis-à-vis de tel et tel part de marché électoral. Toutes les décisions qui doivent être prises en dépit du bon sens, mais dans la parfaites compréhension de l'intérêt supérieur du "Parti". Dans ces conditions, combien restent animés de nobles convictions et combien restent par habitudes ou par appât du gain? Ne jetons pas l'opprobre sur la classe politique. Nous ne ferions pas mieux qu'eux. C'est aux électeurs qu'il appartient de changer de comportement et notamment de se montrer plus critique, plus collectif qu'individualiste, plus porté sur le long terme. Un sage a dit un jour une évidence, en démocratie, on a les élus qu'on mérite. Rien n'est plus juste. La cupidité que vous dénoncez serait-elle là le pêché du personnel politique seul? Baliverne, on nous a vendu un bonheur sur papier glacé qui se commande sur le net. Le personnel politique est cupide. Et nous non peut-être?
Pauvre petits chouchous qui ne pensent qu'à eux. Zéro compassion.