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Covid: la famille et l’école sont les sources principales de contamination, selon une étude de l’Aviq

Après les écoles, ce sont donc des lieux comme l’horeca qui sont les plus susceptibles de conduire à une infection révèle l’étude wallonne.

Temps de lecture: 2 min

L’Agence pour une vie de qualité (Aviq) analyse les clusters de covid en Wallonie depuis le mois d’août et il apparaît que c’est dans le foyer familial que le virus se transmet principalement. La récolte des informations de ce type est une première en Belgique et demeure très importante pour la suite.

L’Agence pour une vie de qualité, un organisme d’intérêt public autonome gérant les compétences de la santé et du bien-être en Wallonie, fait part des premiers résultats de la gestion et analyse des clusters. « Concrètement, 2.597 clusters familiaux et 481 clusters collectivités ont été recensés », rapporte Matthieu Henroteaux, chargé des relations avec la presse au sein de l’Aviq.

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Il apparaît donc que c’est dans le foyer familial que le virus se transmet principalement. Et pour ce qui concerne les collectivités, les chiffres enregistrés par le suivi des contacts montrent que c’est à l’école que les contaminations sont les plus importantes. La répartition des clusters hors foyer familial se décline en effet de la façon suivante : 46 % des contaminations proviennent des écoles, 25 % appartiennent à la catégorie « autres » (dont l’horeca fait partie), 18 % viennent des écoles supérieures, 9 % des entreprises et 2 % sont issus des milieux d’accueil de la petite enfance.

Après les écoles, où l’on trouve le plus grand nombre de clusters au sein des collectivités, ce sont donc des lieux comme l’horeca qui sont les plus susceptibles de conduire à une infection, assez loin devant les milieux professionnels et universitaires.

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Méfiance

Pour Yves Coppieters, professeur de santé publique à l’ULB, ces clusters ne disent pas grand-chose du mode d’exposition au virus. « En effet, quand on détecte que, dans une école, cinq élèves sont touchés, cela ne dit pas comment ces élèves ont attrapé le covid, ni où. Cela a pu se passer à l’école mais aussi dans le cercle familial. Il faut remonter les foyers en effectuant une enquête pour savoir d’où vient avec précision la contamination. Toutefois, ces indicateurs sont utiles pour déceler des tendances », décode-t-il.

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15 Commentaires

  • Posté par Léotard Marc, jeudi 15 octobre 2020, 18:22

    Donc il était urgent de fermer les bars ou d'instaurer le couvre-feu ! Tout le monde sait que les familles se retrouvent au bar et que l'école a lieu la nuit.

  • Posté par Dewaele Laurent, jeudi 15 octobre 2020, 11:47

    Il faut ralentir les contaminations, c'est un fait, mais on sera tous un jour ou l'autre confronté à cette saloperie virus (comme les autres virus d'ailleurs). Protégez-vous, et protégez au maximum les autres, sinon, c'est notre système de soins qui va exploser et si on doit reconfiner, notre société tout court!

  • Posté par Brévers Serge, jeudi 15 octobre 2020, 10:29

    En même temps, c'est logique puisque ce sont les lieux où la distanciation sociale et le port du masque ne sont pas de mise. Cela tombe sous le sens que, lorsque le virus rentre dans un foyer, il se propage à l'ensemble de celui-ci. Comme Yves Coppieters le dit, il faudrait savoir par où il rentre. Hélas, ça peut être de la contamination mutuelle : le virus entre dans une famille par un enfant via l'école, contamine l'ensemble de la famille et repart dans une autre école par un autre enfant et peut-être dans l'entreprise des parents (même si c'est moindre vu que les distance et/ou le masque sont imposés dans le milieu du travail), par les contacts rapprochés hors ménage de chacun, ... . La logique du résultat de ces statistiques est donc loin d'être surprenante. Des mesures dans les lieux de fortes propagation seraient donc la solution mais comment en appliquer dans un cadre familial???

  • Posté par Frenay Guy , jeudi 15 octobre 2020, 10:16

    Au travail il y a un rapport hiérarchique qui parfois dénature les statistiques, peut-être moins dans les services publics et les entreprises où les syndicats sont en force.. Je m'appuie sur des faits

  • Posté par Yaranossian John, jeudi 15 octobre 2020, 9:37

    La question n'est pas "où?" mais "pourquoi/comment?" c-à-d par quels comportements et dans quelles circonstances. Je peux très bien: - donner des bisous et des accolades - ne pas respecter le 1,5 m - ne pas porter le masque - ne pas me laver ni me désinfecter les mains - tout ça au milieu d'un groupe de 20 personnes de tout horizon ... et cela est potentiellement possible: dans un bar, dans la sphère privée, à l'école, au boulot, ...

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