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Ecoles: le congé de la Toussaint prolongé jusqu’au 11 novembre inclus

Les vacances de la Toussaint seront prolongées de trois jours pour faire face à la multiplication de cas de Covid, a appris « Le Soir ». La mesure doit être validée par le comité de concertation.

Info « Le Soir » - Temps de lecture: 2 min

La ministre de l’Education et les acteurs de l’enseignement, réunis ce jeudi midi, se sont entendus sur une prolongation du congé de la Toussaint, nous apprend une source proche du dossier.

L’école fait face à une multiplication des cas de Covid et à des taux d’absence importants chez les enseignants et directions.

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La semaine de vacances d’automne sera donc prolongée de trois jours, soit jusqu’au mercredi 11 novembre inclus. Ce jour-là étant férié, deux jours de congé seront ainsi « offerts » aux écoles (le lundi 9 et le mardi 10 novembre). Cette mesure doit encore être validée par le Comité de concertation qui se déroule vendredi.

La ministre souligne les inconvénients pour les parents en termes de garde d’enfants ainsi que les impacts pédagogiques pour les élèves. Des contacts sont en cours pour organiser des garderies sans mobiliser les directions ou les équipes éducatives.

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Ce compromis, suggéré par la ministre Caroline Désir et approuvé par les acteurs de l’enseignement (syndicats, fédérations de PO et associations de parents), fait suite à la proposition avancée en début de semaine par le Segec, le Secrétariat général de l’enseignement catholique, de prolonger le congé de la Toussaint d’une semaine entière. Une façon, selon son directeur général, Etienne Michel, de « casser la propagation du virus au sein des écoles », tout en « anticipant la réforme des rythmes scolaires prévue ».

Par ailleurs, la ministre de l’Éducation, en concertation avec ses collègues du gouvernement, a décidé de suspendre la mise en œuvre des réformes du Pacte pour un enseignement d’excellence qui peuvent l’être. Cette dernière souligne qu’il ne s’agit que d’une suspension et pas d’un abandon.

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41 Commentaires

  • Posté par Libois Claude, jeudi 15 octobre 2020, 17:31

    A ceux qui s'indigne qu'on s'interroge sur comment vont être gardé les enfants s'il n'y a pas d'écoles: Non je ne résume pas l'école à une garderie. Par contre, ayant des enfants en bas âge(3 ans et 5 ans) il est normal que je m'inquiète de savoir comment arriver à travaille ET assurer la garde de ces derniers. S'il n'y existait pas d'écoles, il faudrait quand même une solution pour garder les enfants pendant que les parents sont au travail. J'ai 20 jours de congés maximum. Je ne peux donc envisager de les garder moi-même durant de longues périodes sans devoir prendre un congé sans solde au risque aussi de perdre mon travail... Donc, quellrs sont les options pour garder mes enfants: - grand-parents ? hors de questions vu qu'ils sont à risque - tournante avec parents ou gardienne ? Va à l'encontre de l'idée d'éviter de se mélanger - congé ? limité à 20 jours pour ma part - travail à domicile: le tad c'est du travail sans les trajets. Est-ce que vous prendriez vos enfants au travail sur place ? Non ben c'est pareil avec le tad. Ceci n'est que l'avant goût de ce qui nous attend durant un probable future lockdown(école y comprise) Je constate juste l'absence de solution pour cette problématique. Je n'ai pas dit que c'était à l'école d'y remédier.

  • Posté par Blaes Cédric, jeudi 15 octobre 2020, 16:46

    Pour les personnes qui travaillent sans autres possibilités de garde. Comment faire? Nous n’avons pas des congés sur demande.... Encore une décision qui tombe sans grande réflexion...

  • Posté par Lambert Denise, jeudi 15 octobre 2020, 15:38

    Trois jours ??? Comme si ces 3 jours allaient réellement faire une différence par rapport au virus. Une semaine complète aurait été plus logique. A décompter des congés d'été. Pour la bonne cause. Toujours des mesures en demi teinte. On est les mauvais élèves mais on n'offre que des demi mesures.

  • Posté par elias jacques, jeudi 15 octobre 2020, 15:28

    Lisez les déclaration de mme Désir "Permettre aux enseignants de souffler". C'est à en rire ou en pleurer ! On aimerait pouvoir en dire autant au personnel soignant qui lui n'a pas eu 6 mois de vacances de mars à septembre. De qui se moque la ministre ?

  • Posté par Vigneron Gérard, jeudi 15 octobre 2020, 15:31

    Effectivement il y a de quoi en pleurer!!! cette semaine supplémentaire sera-t-elle récupérée en juillet??

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