Sur les routes du Giro, le malaise sanitaire s’amplifie
L’Équatorien Jhonatan Narvaez s’est imposé à Cesenatico au terme de la 12e étape, mais ce sont les incertitutdes liées au coronavirus qui font parler.

Drue et froide comme une saison d’automne qui prend ses quartiers, la pluie qui a rincé Cesenatico ce jeudi a presque dilué le portrait de Marco Pantani, enfant du pays qui arpentait autrefois les collines romagnoles pour échapper à ses turpitudes. Le Giro (toujours dominé par le Portugais João Almeida) fait grise mine, il avance cahin-caha vers une troisième semaine emplie d’incertitudes, comme si le livre de routes était dessiné en pointillé. Emmailloté dans son coupe-vent Ineos, rendant hommage à son DS disparu brutalement Nicolas Portal, Jhonatan Narvaez a confirmé l’émergence d’une nouvelle nation cycliste dans le concert international, l’Équateur, qui a enfanté le dernier lauréat du Tour d’Italie (Richard Carapaz) et un étonnant lauréat d’étape il y a quelques jours, au sommet de l’Etna, Jonathan Klever Caicedo.

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