Accueil Société

Covid: pour Yves Van Laethem, il faut laisser les écoles ouvertes

Le porte-parole interfédéral s’attend toutefois à de nouvelles mesures plus strictes.

Temps de lecture: 2 min

Yves Van Laethem était l’invité du JT de RTL ce jeudi soir. Ce jeudi matin, la décision a été prise de faire passer l’enseignement supérieur francophone en orange, ce qui aura pour conséquence de ramener dès lundi à 20 % seulement la proportion d’étudiants dans les auditoires, les 80 % restants devant suivre les cours à distance.

Ce passage au code orange dans l’enseignement supérieur, est-ce suffisant pour enrayer la propagation du virus chez les jeunes ? « On sait que ce n’est pas tellement lors des cours en auditoire que le problème se pose mais tout autour. C’est une mesure qui permet de diminuer le volume de jeunes présents sur les campus, mais c’est l’attitude individuelle qui va jouer un rôle fondamental » rappelle Yves Van Laethem, le porte-parole interfederal de la lutte contre le coronavirus.

À lire aussi Covid-19: de nouvelles mesures dans l’enseignement pour soulager les profs et directions

Le scientifique considère qu’il n’y a aucun argument pour dire que « là il y a un driver du problème réel que nous connaissons ». Il faut, selon lui, « totalement » laisser les écoles ouvertes.

« On n' est pas du tout devant le tsunami de mars avril, tempère-t-il, mais il y a une augmentation suffisamment importante pour qu’on ait un problème dans les hôpitaux. Nous ne sommes pas devant une vaguelette, mais devant une vraie vague que l’on risque d’avoir pendant plusieurs mois. »

Vers un couvre-feu ?

Les provinces du Brabant wallon et du Luxembourg ont décrété un couvre-feu entre 1h et 6h du matin. Le président français Emmanuel Macron a, quant à lui, annoncé un couvre-feu entre 21h et 6h dans la région Ile-de-France (Paris) et 8 grandes villes. Le virologue flamand Marc Van Ranst avait précisé que les décisions françaises seraient observées avant la prise de nouvelles mesures générales en Belgique.

À lire aussi Code orange ou jaune dans l’enseignement supérieur: quelle est la différence?

À qui faut-il s’attendre pour le nouveau comité de concertation prévu vendredi ?

« Je pense qu’il faut faire quelque chose, ça, c’est bien sûr dans les mains des politiques, la situation épidémiologique est du même niveau que la France ou les Pays-Bas, même un peu moins mal, on se voit mal ne prendre aucune mesure. Demain il y aura de nouvelles mesures, j’en suis persuadé. J’espère qu’elles seront compréhensibles, surveillables, ou imposées comme l’est le principe du couvre-feu car c’est une des rares mesures qui permet d’avoir un impact sur ce qui passe dans les familles » conclut l’expert.

 

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

8 Commentaires

  • Posté par Bauduin Dominique, vendredi 16 octobre 2020, 8:20

    Sage conseil

  • Posté par Léotard Marc, jeudi 15 octobre 2020, 21:14

    Attendez... Un "porte-parole" a pour mission de relayer ce que veut exprimer son mandant (ici, je suppose, les différents gouvernements fédérés). Comment se fait-il qu'on le laisse exprimer ses propres points de vue ? Sutor, ne supra crepidam.

  • Posté par Adriaens Jean-Luc, jeudi 15 octobre 2020, 20:49

    Avez-vous un petit-fils, Monsieur ? Le mien vient d'être averti par son établissement scolaire que deux de ses condisciples avaient été testés positifs. En conséquence, ses parents, son frère et sa soeur devront l'accompagner demain pour subir un test (valable?) . Résultats à espérer dans le meilleur des cas endéans les 48 heures. Je m'interroge : vos propos rassurent en permanence en invoquant la nouvelle vague très inquiétante. Dormez bien ! En ce qui me concerne, je crains l'insomnie...

  • Posté par Folie François-Xavier, jeudi 15 octobre 2020, 20:44

    C'est fou de voir combien nombreuses sont les personnes qui ont un avis à émettre quand on parle de l'enseignement. Je me demande si l'on pourrait se montrer aussi loquace pour des professions telles que avocat ou chirurgien. Vraiment, c'est incroyable!

Plus de commentaires

Aussi en Société

La fracture numérique continue de se creuser

Dans un avis commun, Unia et le Service de lutte contre la pauvreté alertent : à cause de la digitalisation des services, de plus en plus de personnes perdent l’accès à des droits élémentaires.

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

Geeko Voir les articles de Geeko