Le télétravail, déjà largement la norme chez les gros employeurs à Bruxelles

Vendredi, le fédéral pourrait aller un pas plus loin et généraliser le travail à domicile. A Bruxelles, les grosses entreprises, publiques comme privées, essentiellement non industrielles, ont déjà enclenché la marche arrière : les plans de retour progressif au bureau sont abandonnés et les tours, en toute logique, désertées.

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Journaliste au service Economie

Par Amandine Cloot

Publié le 16/10/2020 à 05:55 Temps de lecture: 5 min

Mardi, 13 octobre 2020. Pour unique interaction humaine durant 8 heures prestées, un bonjour échangé avec l’homme de ménage qui slalome à deux reprises sur la journée entre les bureaux abandonnés d’un plateau entier. Hors réunions programmées par écrans interposés, personne pour discuter chiffres à l’étage, personne avec qui casser la croûte pendant la pause de midi. Laurie, fonctionnaire au SPF Finances, fait partie du « groupe C » : cette semaine elle peut choisir ou pas de venir « au bureau », comme un tiers des équipes habituellement employées depuis l’immense tour scharbeekoise occupée par le service public fédéral.

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3 Commentaires

Posté par Staquet Jean-marie, vendredi 16 octobre 2020, 11:13

"Pour une ville comme Bruxelles, la désertion des quartiers d’affaires aurait également des conséquences économiques désastreuses : magasins et restaurants seraient beaucoup moins fréquentés du lundi au vendredi, une baisse de l’activité encore exacerbée par des logements délocalisés, les travailleurs ayant souvent un budget immobilier trop serré pour s’offrir de plus grandes surfaces habitables, devenues nécessaires. Ou la mort des hypercentres annoncée." >>>>> C'était pourtant le rêve des Ecolos, non? Pourquoi décrire cette situation comme désastreuse, maintenant? Fini tous ces salauds de navetteurs provinciaux et de touristes qui polluent et font du bruit. C'est roller parade tous les jours!

Posté par P AR, vendredi 16 octobre 2020, 17:28

Cela ressemble à un suicide économique. Sont-ils conscients des conséquences ?

Posté par Pellegrini Marie-Jo, vendredi 16 octobre 2020, 8:40

L'article oublie un point tres important : la generalisation des open spaces, ou les employes n'ont plus de place attitree, et ou on ne prevoit plus que 70% ou 80% de places par rapport au nombre total d'employes, sous pretexe que tout le monden'est jamais la en meme temps, est la tendance qui est a l'origine de ka mise en place incontournable du teletravail. La deshumanisation commence la ou l'employe n'a plus de place attitree dans son entreprise.

Posté par Staquet Jean-marie, vendredi 16 octobre 2020, 11:13

"Pour une ville comme Bruxelles, la désertion des quartiers d’affaires aurait également des conséquences économiques désastreuses : magasins et restaurants seraient beaucoup moins fréquentés du lundi au vendredi, une baisse de l’activité encore exacerbée par des logements délocalisés, les travailleurs ayant souvent un budget immobilier trop serré pour s’offrir de plus grandes surfaces habitables, devenues nécessaires. Ou la mort des hypercentres annoncée." >>>>> C'était pourtant le rêve des Ecolos, non? Pourquoi décrire cette situation comme désastreuse, maintenant? Fini tous ces salauds de navetteurs provinciaux et de touristes qui polluent et font du bruit. C'est roller parade tous les jours!
Posté par P AR, vendredi 16 octobre 2020, 17:28

Cela ressemble à un suicide économique. Sont-ils conscients des conséquences ?
Posté par Pellegrini Marie-Jo, vendredi 16 octobre 2020, 8:40

L'article oublie un point tres important : la generalisation des open spaces, ou les employes n'ont plus de place attitree, et ou on ne prevoit plus que 70% ou 80% de places par rapport au nombre total d'employes, sous pretexe que tout le monden'est jamais la en meme temps, est la tendance qui est a l'origine de ka mise en place incontournable du teletravail. La deshumanisation commence la ou l'employe n'a plus de place attitree dans son entreprise.