Début du comité de concertation: «La piste du couvre-feu est sur la table», confirme Pierre-Yves Dermagne
L’annonce de cette mesure dans plusieurs métropoles françaises a renforcé la probabilité d’un tel scénario

Les représentants des gouvernements fédéral, des Communautés et des Régions se sont retrouvés vendredi à 14h00 au Palais d’Egmont à Bruxelles pour un comité de concertation très attendu. Les exécutifs du pays doivent s’accorder sur la façon d’endiguer la deuxième vague de la pandémie de coronavirus qui touche le royaume.
Depuis plusieurs jours, il est question d’instaurer un couvre-feu. L’annonce de cette mesure dans plusieurs métropoles françaises a renforcé la probabilité d’un tel scénario. Elle est « sur la table », a confirmé le vice-Premier ministre PS et ministre de l’Emploi, Pierre-Yves Dermagne.
« Notre volonté est d’avoir des mesures claires, fortes et compréhensibles pour la population. La situation est particulièrement critique dans plusieurs hôpitaux. On doit en tenir compte », a-t-il ajouté.
Si un couvre-feu devait être décidé, il faudrait encore s’accorder sur les modalités et surtout les endroits où s’appliquera la mesure, dans tout le pays ou dans certaines régions particulièrement touchées. En Belgique, la progression de la pandémie est particulièrement importante en Wallonie et à Bruxelles, et moins forte en Flandre.
La mesure devrait s’inscrire dans le cadre d’un « baromètre » qui réglerait l’instauration de mesures en fonction de couleurs ou de phases. Les experts de la Cellule d’évaluation fédérale (Celeval) ont planché sur l’élaboration de cet instrument qui est soumis aux différents ministres.
La question du soutien aux secteurs touchés par les mesures pourrait également être abordée. La ministre flamande de l’Économie et de l’Emploi, Hilde Crevits, participe à la réunion. Le ministre des Indépendants, David Clarinval, a fait savoir à son arrivée qu’il avait déposé sur la table du conseil des ministres la prolongation du droit-passerelle jusqu’à la fin de l’année.
« On devra immédiatement envisager les mesures de soutien aux secteurs touchés », a souligné M. Dermagne.
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Leur faudra-t-il aussi longtemps que pour former un gouvernement ? Avec des gugusses pareils, on n'est pas sorti de l'auberge.
Mais qu'on nous explique POURQUOI si on veut que la population participe ! La bars et magasins de nuit sont déjà fermés, comme les casinos et autres karaokés. La ville est morte dès la fermeture des restaurants, et la campagne encore plus. On ne rencontre que quelques promeneurs de chien. Quel risque supplémentaire veut-on éviter ? Un ministre ou un journaliste peut-il m'expliquer ?