Horeca: sous le choc, le secteur crie à l’injustice

Tant en Wallonie qu’à Bruxelles, les fédérations sectorielles jugent la mesure infondée et prédisent déjà leur naufrage, malgré une manne de 500 millions d’euros et l’autorisation du take away.

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Vendredi soir, les restaurants étaient déjà désertés.

Journaliste au service Economie

Par Julien Bosseler

Publié le 16/10/2020 à 22:23 Temps de lecture: 5 min

Une incompréhension, une déception totale, une injustice, une catastrophe, un choc. Le secteur horeca n’a pas de mots assez forts pour qualifier la mesure prise par le Comité de concertation : la fermeture de tous les restaurants et cafés du pays dès ce lundi 19 octobre pour une durée de quatre semaines. « Nous étions prêts à accepter des mesures intermédiaires comme une fermeture à 23 h, voire 22 h s’il le fallait. Mais nous n’avons même pas pu négocier et trouver un consensus avec les autorités. C’est de l’irrespect pour notre secteur », dénonce Thierry Neyens, président de la Fédération Horeca Wallonie qui se dit « déstabilisé et totalement déçu, vu les efforts consentis par l’horeca, conformément à son protocole sanitaire. Alors oui, il existe des exploitants qui se comportent comme des cow-boys et des clients qui manquent de civisme.

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10 Commentaires

Posté par Delpierre Bernard, samedi 17 octobre 2020, 16:41

A force de discréditer ceux (cafés -restaurants par exemple) qui respectent à 100% les règles imposées en les forçant à payer pour l'incivisme des citoyens faisant la fête dans leur privé au mépris de toute prudence, on se trompe de cible et davantage encore quand on se rend compte que les jeunes (à l'université ou ailleurs) au comportement laxiste, y ont été encouragé par les autorités ne cessant de monter au pinacle qu'ils passeraient au travers des périls alors que les plus anciens seraient de redoutables contaminateurs alors que la vérité est tout autre.

Posté par Hawkins Danielle, samedi 17 octobre 2020, 13:06

Ce qui est injuste, c'est d'exposer les médecins/personnels hospitaliers qui sont en première ligne des hospitalisations qui augmentent en flèche, au risque de leur vie. Mais pour eux, pas une pensée, pas un mot (mais n'oublions surtout pas de les applaudir quand ce sera le-reconfinement général)!). Ce qui est injuste ce sont ceux/celles qui trinquent à cause de ceux/celles qui n'ont pas respecté les mesures sanitaires pour préserver leur soi-disant "liberté", qui se résume à "je veux continuer à mener ma petite vie égoïste faite de petits plaisirs égoïstes". Tant que cet incivisme écoeurant n'est pas enrayé, les contaminations ne le seront pas non plus. Pensez déjà à un Noël confiné... je dis ça je dis rien.

Posté par Grulois Stanislas, vendredi 16 octobre 2020, 23:28

Je sors d'un restaurant à l'instant. Il fallait voir le désarroi de la cheffe et de l'équipe en salle. Car tout y a été mis en oeuvre pour la sécurité de chacun : gel à l'entrée et sur chaque table, distance physique clairement respectée, table désinfectée entre chaque occupant... depuis la réouverture des restaurants , une seule fois sur une bonne dizaine je me suis senti en insécurité. Alors je partage l'incompréhension de cette cheffe et de son équipe. J'espère qu'au moins cette fois on ne va pas permettre aux MC donald's et autres burger King de rouvrir plus tôt.

Posté par P AR, vendredi 16 octobre 2020, 23:07

https://plus.lesoir.be/331958/article/2020-10-16/coronavirus-le-tribunal-de-berlin-annule-les-restrictions-nocturnes-visant-bars

Posté par ANCION Martine, vendredi 16 octobre 2020, 22:52

Il serait temps de dire aux jeunes qui n'ont pas respecter les règles qu'ils paieront ce laisser-faire de très longues années !

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