Coronavirus: après le laisser-aller, un automne aux airs de confinement
Le Belge n’a pas échappé à la punition. Il paie le laisser-aller de ces dernières semaines avec de nouvelles restrictions de liberté, presque un « semi-confinement ». L’horeca devra complètement fermer et la permission de minuit est instaurée.


Rangez les chaufferettes, l’automne sera confiné. Les autorités belges ont pris des décisions « sévères » vendredi pour contrer la propagation du covid en Belgique. Avec des chiffres qui font ou, en tout cas, devraient faire très peur : 2.000 hospitalisés, plusieurs centaines en soins intensifs et 35 morts rien que sur la journée de jeudi. Des hôpitaux sur le point de déborder à Liège aussi. « Ce sont des tendances qui augmentent plus vite qu’en mars et avril », a insisté le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD), lors de la conférence de presse qui faisait suite au comité de concertation. « Et on va être contraint de continuer à annoncer des mauvaises nouvelles dans les prochains jours… »

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir104 Commentaires
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Posté par MAKA ZOE, dimanche 18 octobre 2020, 8:50
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Posté par Lhermitte Jean-Yves , dimanche 18 octobre 2020, 11:12
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Posté par Lhermitte Jean-Yves , dimanche 18 octobre 2020, 11:12
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Posté par DRALANTS Alain, samedi 17 octobre 2020, 18:56
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Posté par Byloos Dominique, samedi 17 octobre 2020, 14:15
Plus de commentairesLa situation est hors contrôle. Continuer avec des mesures de simili-lockdown c'est se voiler la face. Le virus circule à pleine vitesse, souvent dans les familles, lieu privé dans lequel l'Etat n'a rien à dire. C'est une tache aveugle et il est plus que temps que les politiques intègrent cela dans leur gestion des risques (pour autant que l'on puisse qualifier cette cacophonie de gestion des risques). Bref, il est urgent de concentrer ce qu'il reste de budget, et de motivation chez les soignants, pour s'occuper des personnes les plus menacées, avec une vraie gestion des risques ciblées. A quoi bon tester en masse des individus asymptomatiques, des jeunes qui font 2 jours à 37,1° ou des gens qui ne sont même pas malades, alors que des milliers de personnes fragilisées (ou non) vont voir leur risque de mourir se démultiplier dans les prochaines semaines, faute de prise en charge adéquate. Bref, c'est pas le moment de faire un infarctus, ni un AVC (ni un accident de voiture, ni de tomber d'une échelle). La seule question à ce jour n'est pas (n'est plus) "comment stopper la circulation du virus" mais "comment limiter l'hécatombe qui s'annonce". Il faut impérativement changer d'angle au niveau de la prise de décision. Ne pas réagir maintenant, c'est exposer le pays à une crise de panique qu'il faudra gérer en plus de la crise insurrectionnelle, car les gens sont à bout. Pas besoin d'un baromètre élaboré pour comprendre cela.
Le bateau coule seulement dans la tête de ceux qui y croient.
Le bateau coule seulement dans la tête de ceux qui y croient.
Je trouve que les mesures prises ne vont pas assez loin. Comment ne pas reconfiner davantage alors que l'on déclare que l'accroissement de la contamination est plus rapide aujourd'hui qu'en février- mars ? Le couvre feu à 22 heures ouvre la porte aux réunions "à la maison" pourtant une importante source de contamination. Un couvre feu à 21 heures s'imposait. Par ailleurs ayant continué à fréquenter les restaurants pendant le déconfinement, je peux témoigner que peu d'entre-eux avaient espacé suffisamment les tables, et beaucoup ne demandaient pas les noms et tél .de leurs clients. Mais un problème important reste dans les transport en commun. Aux heures de pointe ils sont pleins d'étudiants ou d'écoliers dont la plupart abaissent le masque parce qu'ils sont au téléphone. Il faut diminuer la fréquentation des transports en commun et donc ...fermer les écoles.
Je constate beaucoup de commentaires de personnes qui ne veulent pas suivre ce qui est demandé. Bien, pouvez-vous expliquer comment freiner cette épidémie et empêcher que les hôpitaux soient complètement dépassés ? J'ai lu vos commentaires et je ne vois pas de propositions concrètes.