Couvre-feu, fermeture des bars et restaurants... Face au coronavirus, le courage du désespoir
Le comité de concertation a pris une série de mesures fortes pour contrer l’épidémie de coronavirus.


Un couvre-feu. Une fermeture des bars et des restaurants. Et des contacts limités à une personne. Tout cela pour un mois.
C’est clair, c’est précis, c’est cruel.
Mais c’est courageux. Le comité de concertation a osé vendredi faire des choix. Qu’on les aime ou qu’on les déteste, il a décidé de sacrifier la table, la pompe à bière et les escapades nocturnes pour préserver un peu les acteurs, chanteurs, comédiens et leur public, qui gardent la « permission de minuit ». Pour sauver les profs, leurs élèves et ce contact entre eux qui, justement, les élève. Et les entreprises chargées de préserver le niveau de vie du plus grand nombre possible.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir28 Commentaires
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Posté par elias jacques, dimanche 18 octobre 2020, 18:46
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Posté par Massin Martine, dimanche 18 octobre 2020, 15:31
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Posté par cobbaert jean, dimanche 18 octobre 2020, 10:10
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Posté par Bricourt Noela, dimanche 18 octobre 2020, 9:46
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Posté par Diaz Santos Eduardo, dimanche 18 octobre 2020, 0:38
Plus de commentairesOn aurait compris un ensemble cohérent de mesures mais qu'en est-il ? On ferme l'horeca en reconnaissant au passage qu'il n'est pas spécialement contaminant mais il fallait une "tête de turc" pour soi-disant limiter les contacts sociaux. Parlons en des contacts sociaux. Il n'ont aucun moyen de faire respecter leurs bulles (1 contact rapproché + 4 contacts à la maison) et aucune sanction n'est d'ailleurs prévue pour ce qui s'apparente toujours à la sphère privée de chaque individu. Pour le reste, rien, le vide absolu en ce qui concerne les plans "orange" prévus pour les écoles, on ne parle pas de remise en vigueur d'autres restrictions (courses seul etc). Non on s'attaque de front à une corporation à qui on a demandé des sacrifices, des investissements pour la sécurité. Et on ne fait pas dans la dentelle. Plutôt que proposer un couvre feu à la française (qui impacte tous les secteurs mais plus modérément) on fait le choix de sacrifier l'horeca par une fermeture "full" pour favoriser la culture et les spectacles qui bénéficient de la permission de minuit. J'espère de tout cœur qu'ils seront entendus en justice car ce traitement inéquitable ne repose sur aucune justification scientifique.
"Mais aussi sur notre incapacité à dépasser nos intérêts immédiats pour penser collectivement. C’est cet individualisme-là qui est brutalement mis à l’épreuve. " Encore une fois Le Soir tape sur le citoyen. Sans discernement. Et félicite le gouvernement. Qui prend des mesures également sans discernement. Tous coupables, tous punis. C'est enrageant de lire une telle position, une telle propagande dans un quotidien sérieux (ça fait au moins deux fois en qq jours). C'est museler la voix de ceux qui ont fait des efforts, citoyens ou Horeca. C'est injuste. Et non, ce n'est pas précis. C'est un tir groupé, de l'artillerie lourde, qui va créer énormément de dégâts collatéraux. Et non ce n'est pas clair car beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi ce secteur est encore flingué, 10 jours après les 4 4 4 4 du ministre de la Santé. Et non ce n'est pas courageux, le courage aurait été de dégager des moyens, de réparer les erreurs passées et de prévoir les tests promis et surtout leur dépouillement rapide, de remuer ciel et terre pour trouver les moyens financiers et humains nécessaires. Plus facile de pointer le citoyen du doigt et de prendre toute une population en otage. Comment peut-on applaudir un seul instant cette cruelle décision? Qu'elle soit nécessaire vu la situation, certes. Mais applaudie, non. Il ne faudrait pas se tromper de conclusion. C'est l'incurie des gouvernements successifs et actuel qu'il faut mettre en lumière at appeler à des actions efficaces. Et vite. La presse en a les moyens. Pourvu qu'elle ait le courage de les utiliser. Et vite.
"Le courage du désespoir", on aurait dû dire "L' aveu d'impuissance". Fermer les restaurants n'a aucun sens. Fermer les cafés peut se justifier quand je vois certains cafés comme ceux de la place Flagey devant lesquels je passe fréquemment et qui sont bondés sans respect des règles sanitaires. Mais tout le monde sait que la contamination se fait dans les cellules familiales où chacun fait ce qu'il lui plaît.
Maintenant ils naviguent à vue.
De La Libre: https://www.lalibre.be/debats/opinions/mesdames-et-messieurs-les-politiciens-vous-ecrasez-vos-meilleurs-allies-reveillez-vous-5f8ab3a3d8ad5827054ac1cb