Coronavirus: une dernière journée désespérée dans les restaurants de la rue des Bouchers
En ce dernier jour d’ouverture des restaurants avant quatre semaines au moins de volets baissés, les restaurateurs du centre de Bruxelles ont le vague à l’âme comme jamais.


Suis-je plein d’espoir ou n’en ai-je plus aucun ? A vrai dire, je ne sais plus… » Pour cette dernière journée d’ouverture de l’horeca, vu la décision prise en Comité de concertation vendredi de fermer tout le secteur, Valérie Lepla, aux commandes des snacks gastronomiques Pistolet original, s’est rendue dans son établissement de la rue des Bouchers… pour le vider. « Je suis venue prendre les réserves de produits frais que je n’utiliserai plus ici durant un mois, voire plus jamais. Je rapatrie tout dans mon point de vente du Sablon où je vais tenter de fonctionner par enlèvements de commandes et par livraison pour les quelques travailleurs encore au bureau dans le quartier. Vaut-il mieux continuer à travailler de la sorte, quitte à perdre de l’argent ou fermer complètement ? Je ne sais pas… Tout arrêter, c’est sans doute courir plus de risque de glisser vers une fin prématurée de mon entreprise. »

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Décision dangereuse et inappropriée de ce gouvernement par rapport à l'Horeca qui n'avait vraiment pas besoin de ça. On savait que le covid reviendrait dès octobre mais réitérer les scénario de mars est une erreur. Certes, des personnes perdront la vie, quoi qu'il arrive. C'est malheureux mais c'est comme ça. De là à pénaliser un secteur sans lien évident de cause à effet, il y a une marge. Il reste dans ce pays des personnes responsables qui savent aller boire un verre ou manger au restaurant ou même ailleurs sans tuer son prochain. Il faut que cela cesse. Il faut qu'on coince les inconscients. Il faut conscientiser nos étudiants sur l'urgence de la situation mais tuer l'économie du pays une seconde fois relève du suicide.
Quand tout roule les indépendants n ont besoin de personne, logique puisqu ils sont "Indépendants " mais quand ça va moins bien, là, help l état et l argent des contribuables
Excusé moi, mais on claironne a tout vent que la situation est pareille que Mars-Avril. En Mars on a tout fermé, tout le monde à la maison, personne dans les rues, contrôle a tout va on a répété PERSONNE NE DOIS METTRE LE NEZ DOHORS si on veux se protéger; ne pas contaminés etc etc...Aujourd'hui, alors qu'on nous bassine que c'est la même chose que Mars-Avril voir pire on ferme les bistrots, les restaurants, télétravail, rencontre avec 1 personne en veux tu en voilà, mais on peux sortir comme on veux en journée, on peux prendre le bus, le tram quitte a qu'ils soit bondrées. A 20h00 on interdit la vente d'alcool mais on peux acheter de tout et n'importe quoi avec de l'alcool jusqu'à 20h00 comme si le Covid ne sort pas ou il c'est planqué dans les bouteilles d'alcool après 20 h 00 ou 00 h 00. Franchement, c'est pas un peu du n'importe quoi?
Quand l'Etat ordonne la fermeture, les loyers ne sont PAS dus - c'est l'application de la théorie des risques (sauf si le contrat de bail dit spécifiquement le contraire, ce qui n'est pas si courant) ; un article du Journal de Tribunaux l'explique en long et en large. Que ces messieurs de l'Horeca consultent un avocat compétent, ou qu'ils arrêtent de nous mentir sur les loyers prétendument dus.