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«Festival pour l’Humanité» à l’Opéra de Lyon: une réflexion en profondeur sur notre monde

Une création sur la mort de Walter Benjamin, la « Juive » d’Halévy et « L’Empereur d'Atlantis » écrit à Terezin. Trois opéras qui nous parlent de l’antisémitisme. Mais nous font surtout réfléchir sur l’état de notre monde.

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Chaque année, l’Opéra de Lyon organise en mars un festival de saison où trois spectacles sont créés en trois jours autour d’une problématique forte. Cette année, Serge Dorny l’intitule « Pour l’Humanité ». Benjamin, dernière nuit, composé par Michel Tabachnik sur un livret de Regis Debray nous raconte les dernières heures du philosophe Walter Benjamin qui se suicide à Port-Bou par peur d’être livré à la Gestapo. Créé à l’Opéra de Paris en 1835, La Juive d’Halévy raconte l’opposition farouche entre milieux juifs et chrétiens et sert de prototype pour le grand opéra historique français. Composé au camp de Terezin par un Viktor Ullmann qui mourra à Auchwitz en 1944, L’Empereur d’Atlantis décrit le désarroi d’un dictateur face à la Mort qui refuse de faire son œuvre. Elle n’accepte de redevenir la « grande Faucheuse » que si l’Empereur devient sa première victime.

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