Coronavirus: les capitaines de Nationale 1 tirent la sonnette d’alarme
« Quelque chose doit changer », expriment-ils.

Mardi dernier, en raison de la hausse des contaminations au coronavirus, le conseil d’administration de Voetbal Vlaanderen a décidé d’arrêter toutes les compétitions amateurs seniors dans notre pays, à l’exception de la Nationale 1, la plus haute division amateur.
Dans cette série, cependant, organiser les matches n’est pas évident. Il y a eu quatre journées, mais le FC Tirlemont est la seule équipe à avoir disputé tous les matches. Dender et Dessel Sport n’ont même pas encore joué. Le week-end dernier, deux des huit matches prévus ont pu avoir lieu.
« La situation est tout simplement affligeante. Pour y remédier, nous avons mis en place un groupe Whatsapp avec les capitaines de la série, dont Jonathan Legear (URSL Visé). Quelque chose doit changer si nous voulons continuer à jouer », a déclaré Wouter Corstjens, ex-Gand, Westerlo et Lierse et actuellement au Patro Eisden Maasmechelen, à l’agence Belga.
Contrairement en D1A et D1B, où sept infections doivent être détectées dans le noyau A avant qu’un club puisse demander le report d’un match, il suffit d’une seule en Nationale 1. Le résultat est que les matches ne peuvent pratiquement pas avoir lieu. « Ensuite, l’équipe doit être mise en quarantaine pendant sept jours et le match est reporté. Nous avons préparé le match contre Dender toute la semaine et on a appris jeudi qu’une infection a été détectée. »
Des protocoles adaptés pour la Nationale pourraient apporter une solution. En D1A et D1B, il existe des protocoles détaillés établis par la Pro League, dans lesquels les joueurs sont testés avant les matches. « Nous ne savons même plus utiliser les vestiaires depuis la semaine dernière. Cependant, nous avions déjà pris des mesures en nous divisant en groupes de quatre dans plusieurs vestiaires. Nous avons le même protocole qu’en 4e Provinciale, alors qu’on impose aux clubs d’avoir des pros sous contrat ».
En effet, en Nationale 1, les clubs sont soumis à des conditions de licence strictes, ce qui signifie qu’ils doivent avoir un nombre minimum de professionnels dans le noyau. « Ces joueurs pros ont les mêmes contrats de travail que ceux de D1A et D1B et donc les mêmes droits. Nous pensons qu’aucune distinction ne doit être faite au sein d’un même secteur. Nous demandons donc à l’Union belge (URBSFA) de répondre à notre appel et de permettre une modification des protocoles pour nos séries, comme une exception aux règles pour les vestiaires et aux tests. Les clubs doivent être aidés, surtout en ces temps difficiles. Ils sont obligés de payer des pros, alors qu’ils n’ont presque pas de revenus car les matches ne peuvent pas avoir lieu ».
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