Le fiasco des tests après celui des masques: il faut parler vrai
Au mantra « test, test, test » succède désormais « pas de symptômes, pas de test ».


Depuis des mois, les politiques en charge de la crise sanitaire s’en gargarisaient : le virus pouvait reprendre vigueur, la Belgique était parée car elle était devenue championne d’Europe du nombre de tests réalisés. Test, test, test : c’était le nouveau mot d’ordre et surtout la méthode qui allait nous permettre de casser les chaînes de transmission, de protéger nos hôpitaux et donc de préserver des vies et notre santé. Le test, associé au tracing, devait permettre de repérer les « infectés » et leurs contacts, de les isoler et donc de maintenir la contamination sous contrôle.
Mais voilà, le tout n’est pas de faire du chiffre, encore faut-il pouvoir gérer derrière. Or aujourd’hui, c’est clair, nous sommes en échec sur la première barrière au retour du virus. Il ne faut pas avoir fait médecine pour comprendre, juste constater la longueur des files devant les centres de tests et surtout le temps nécessaire pour obtenir les résultats, jusqu’à parfois cinq jours.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir39 Commentaires
Comme pour les élections il aurait fallu envoyer à chacun, commune par commune, une convocation pour un test.... et cela aurait évité que certains se fassent tester plusieurs fois à plusieurs endroits "pour être sûr que..." Il y a quelques années les femmes de 50 ans recevaient cette sorte de convocation pour la mammographie et l'on prenait R.V. et pas de bousculade... De nos jours on voit des files (devant le Cinquantenaire) de personnes qui viennent d'on ne sait quelle commune pour se faire tester... Je ne fais plus aucune confiance aux chiffres annoncés. En attendant ces réunions de concertation qui n'en finissent pas, jour après jour, sont grassement payées pour tout ces agitateurs, experts, et autres qui n'en savent pas plus que nous. Les autres perdent leur travail et leurs revenus mais gagnent en angoisse !
Mois on teste moins on trouve de positifs (ou de négatifs). Et ont fait baisser les chiffres. Ce qui arrange bien les génies qu'on paie pour garantir notre santé.
Madame Delvaux, vous écrivez : "port du masque – longtemps présenté comme inutile, contre toute évidence, ...". Pouvez-vous nous expliquer de manière factuelle où est l'évidence ou si vous voulez, nous fournir les "évidences" au sens anglophone du terme qui expliqueraient peut-être pourquoi vous voyez cette mesure comme "un point crucial de la stratégie de combat de la pandémie".
C'est très simple en mars il n'y avait pas de masques en Belgique suite à la Politique de Dikke Maggie qui a détruis les masques "périmés" sans les remplacer.
"Il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut voir" Covid-19 Vague 2