Yves Van Laethem: «Sans inclinaison nette de la courbe, le reconfinement sera incontournable»
Le porte-parole interfédéral estime que l’Europe est repartie pour un mois difficile.
Le porte-parole de la lutte contre le coronavirus, Yves Van Laethem, était l’invité du JT de RTL-TVI. Le scientifique considère que, si les chiffres ne diminuent pas, le confinement ne pourra pas être évité : « Si dans le milieu de la semaine prochaine, on n’a pas une inclinaison nette il faudra faire quelque chose de plus, et ce quelque chose de plus c’est le confinement. »
Alors que plusieurs experts comparent la situation wallonne, et plus particulièrement celle de la province de Liège, à la Lombardie lors de la première vague, Yves Van Laethem se veut plus rassurant. « On ne sera pas dans la situation de la Lombardie, on peut encore envoyer des patients dans des provinces proches. Il y a des grosses différences entre le nord et le sud du pays. »
Observant que, partout en Europe, des mesures plus strictes sont prises, le porte-parole considère qu’il s’agit d’un problème global. « On peut bien sûr reprocher des choses à notre petit pays. Mais on est reparti pour un mois – un mois et demi difficile en Europe. » Il formule le vœu de pouvoir « passer le cap » afin de « passer des fêtes de fin d’année dans des situations moins précaires que celles des semaines qui viennent. »
Le nombre de personnes admises en une semaine à l’hôpital pour cause de coronavirus avait progressé mercredi de 88 % par rapport à la semaine précédente, à 319 en moyenne par jour, ressort-il jeudi du rapport épidémiologique de l’Institut de santé publique Sciensano.
La moyenne de la semaine précédente était de 169,7 admissions par jour. Mercredi, 3.274 lits étaient occupés par des patients covid, soit 84 % de plus que sept jours plus tôt, dont 525 en soins intensifs (+68 %).
Les cas confirmés ont eux progressé de 75 % d’une semaine à l’autre, à 9.693 en moyenne quotidienne. Depuis le début de la pandémie en mars, 24.364 ont été hospitalisées à la suite d’une contamination au Covid-19.
© Rossel & Cie - 2023
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir13 Commentaires
M. Baudouin n'a jamais fait aussi court. Aussi court que ses arguments?
Un Xanax, pas Zanax. Ou plutôt deux ;-)
Être réaliste ne conduit pas forcément à la dépression. Mais la connerie est dangereuse.
j'ai écrit : copié coller du 12/04/2020 (avril 2020 il n'y a pas de faute.) "quel dommage ! je dis quel dommage! D'en arriver là. personnellement, j'ai appliqué les règles depuis fin février au gré du comportement d'autrui. Je m'offusque depuis mi mars, de la bêtise de trop de gens qui est préjudiciable sur la majorité. En privé, j'ai toujours regretté une sémantique discutable, car on insiste sur le danger, les mesures barrières etc... Mais le discours était trop "gentil" pour toucher ceux dont on sait très bien qu'ils ne comprendront pas assez. alors que ce virus est plus grave et dangereux que pensé en février encore. alors OUI ils est temps (et même trop tard dans les faits -la psychologie à court terme n'a servi à rien) de montrer du doigt et de stigmatiser les idiots et je ne dis pas IM******S par peur d'être censuré. On sème ce qu'on récolte. Et la moisson est insuffisante par la faute à ceux qui ne comprennent pas. Cela fait quand même plus de 2 mois qu'on est au courant et un mois qu'on n'a plus aucune excuse. Vous voulez sortir du confinement ? Appliquer les consignes, diable ! Si vous êtes vraiment malade, vous faites le maximum pour vous en sortir. Et ici, trop de gens sont en mode « je peux ! quand même » A force de dire que les Belges ne sont pas des enfants/idiots ... les enfants/idiots ressortent du lot et vont être source du cap renforcé. J'espère que non bien sûr." et le 13/04/2020 "Les gens sont vite "cons-tents". il leur suffit de petits indices pour se faire des conclusions erronées et donc conduire à des comportements non opportuns, voire dangereux. Cela a toujours été ainsi. Mais je me répète sans cesse. Il n'y a pas de place, pardon plus de place à la connerie. Un seuil de satisfaction ne sera envisageable que 1) quand l'utilisation des soins intensifs pour covid-19 sera à moins de 50% de l'utilisation NORMALE (env 1.000 lits) de leur capacité. Il faut donner du temps de récupération à ces services. (c'est un seuil de base de réflexion personnel, mais 10-25% serait bien entendu plus raisonnable). 2) il faut fixer un paramètre à définir : le niveau de contamination ou d'hospitalisation soit en dessous d'un seuil à déterminer en fonction des R0 des différentes régions et ce y compris nos voisins. Disons qu’obtenir un seuil de 0 hospitalisation serait idéal. ( à ce moment il y aura encore u nombre de patients en "réa" ) Quand ces 2 conditions seront atteintes, alors on pourra mesurer le temps qu'il a fallu pour "combattre" (pas gagner contre) ce virus. Plus ce temps sera long, plus il faudra être prudent sur un allègement du confinement. En d'autres mots, c'est quand même, l'aptitude de la population à prendre ses responsabilités par des actes concrets qui influencera la latitude des actions des stratégies (dépistage test etc...) Rien ne sert d'avoir des outils de défense, si la population est contre productive. En ces temps de virtuel, face à un ennemi invisible, la population est déconnectée de la réalité. Et si on se rappelait des ces phrases provocatrices mais aussi le reflet d'une crainte de nos ancêtres :"il faudrait une bonne guerre". On voit qu'intellectuellement et dans les faits, la population est défaillante. Dans le « chemin » de la courbe, on est à mi-chemin….de la phase 1. Avant dé-confinement donc, même partiel. " Quand après 7 mois, 30-40% des gens n'ont pas compris, cela me donne le droit (en privé jusqu'à ce jour); discours trop gentil (trop souvent) et SURTOUT, beaucoup trop de cons.....qui ne savent pas compter jusque 5 et même de et jusque 1. bonne chance
Quel fatras! Bonne nuit au génie incompris de la part de onze millions de cons. :-)