Tinne Van der Straeten: «La première étape, c’est geler la facture énergétique»
La nouvelle ministre de l’Energie ne veut plus que la facture d’énergie ressemble à une feuille d’impôts. Son job : convaincre les investisseurs de déposer leurs projets alternatifs de production d’électricité à l’automne 2021 pour ne pas devoir prolonger le nucléaire.


Lors des débats (animés) sur le mécanisme de rémunération de capacité (CRM) en commission de l’Energie de la Chambre, son travail de députée avait été salué publiquement par Bert Wollants, élu N-VA que l’on ne peut guère soupçonner de complaisance envers les écologistes. Depuis un mois, Tinne Van der Straeten (Groen) est donc passée de l’autre côté de la table, endossant le costume de ministre de l’Energie dans le gouvernement De Croo. C’est à elle que revient la délicate mission de piloter la sortie du nucléaire d’ici à 2025 – date confirmée par le nouvel exécutif – et la transition énergétique. Une (immense) tâche qu’elle aborde avec « expertise et passion », dit-elle. Et un leitmotiv : « Il n’y a pas un jour à perdre ! »
La Belgique a trop perdu de temps en matière énergétique ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir24 Commentaires
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Posté par Marlier Jacques, samedi 24 octobre 2020, 22:10
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Posté par GOBBO Corrado, samedi 24 octobre 2020, 17:17
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Posté par Theys Jos, lundi 26 octobre 2020, 11:14
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Posté par Weissenberg André, samedi 24 octobre 2020, 17:38
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Posté par Vary Monique, samedi 24 octobre 2020, 17:05
Plus de commentairesJ'ai bon espoir que Tinne Van der Straeten se révèle une ministre aussi intelligente, travailleuse et décidée que M. Vandenbroeck. Ce gouvernement Vivaldi risque décidément de nous offrir plusieurs très bonnes surprises. Je croise les doigts. (A propos du nucléaire, d'accord avec Gobbo Corrado (ci-dessous): ne négligeons pas les dangers liés aux accidents et aux déchets nucléaires. Fukushima... ce n'est pas encore terminé. Notamment, l'usine va dorénavant éliminer ses eaux contaminées à la mer.)
OK pour le CO2, mais le GROS problème du nucléaire , outre son "empreinte" due à l'extraction/production des matières premières (soi-dit en passant les éoliennes aussi, tout l'IT aussi, smatphones etc.. qui ne sont pas si vertueux, contrairement à ce que certains écolos ou autres voudraient nous faire croire) C'EST LES DECHETS !! (neutralisation, vu leurs longues demi-vies, les solutions de stockage sûres et sécurisées, pas convaincantes ni rassurantes jusqu'à présent). Il y a quatre décennies, lors de mes études de physique, on parlait déjà de ce problème et de l'espoir placé dans les recherches sur la fusion nucléaire, beaucoup plus propre. On n'a pas (ou si peu) avancé dans ce domaine, faute d'investissements et de choix politiques : on a choisi la facilité et le "court-terme", et ce n'est pas le projet international ITER sur la fusion nucléaire qui va nous apporter la solution demain : il y en a encore pour quelques dizaines d'années, s'il aboutit ! Donc fermons les centrales nucléaires le plus vite possible, pas de façon irraisonnée bien sûr, car si "moins polluantes " par certains aspects leur composante "risques" actuels, à court terme et à long terme est catastrophique.
Il y a plus que 400 centrales nucléaires en construction au monde. Nous sommes, bien sûre, beaucoup plus malin que les autres. Mais eux, au moins, prennent des décisions. Entre-temps ils peuvent chercher des solutions pour les millions de tonnes de déchets des éoliennes. Les ailes qu'on doit remplacer tout les 20 ans ne sont pas recyclables. Les enterrer dans les mines de lignite pourrait boucher des trous allemands.
Voyez ma réponse à Monique pour ce qui est des déchets nucléaires. Oui, bien sûr, c'est une question d'investissements. Si on sort de la filière nucléaire, le problème se posera vraiment. Par contre, si on y réinvestit, càd dans de nouveaux réacteurs, consommant des parties croissantes des - véritables - "déchets" nucléaires, en attendant - un jour - la fusion nucléaire, les déchets servent seulement d'épouvantail à agiter périodiquement à tous ceux qui veulent nous faire peur ...
Il fallait s'y attendre ! Le nucléaire va nous sauver. Au lieu de vanter ses atouts, osez parler de l'héritage radioactif que nos chères centrales moribondes vont laisser à nos descendants. Elles ont bien été amorties et quand avons nous vu baisser la facture d'électricité ? Prenez-vous en compte le problématique stockage des déchets ( non recyclés en MOX et autres produits encore plus nocifs) Stockage dont la maintenance nous coûtera cher pendant des centaines d'années à venir et qu'on ne mentionne pas sur nos factures-- comme le prix du démantèlement des centrales largement amorties et qu'on nous fait payer. Le CO2, parlons-en, nous avons ( je dirais presque " nous avions") des forêts et les océans qui captent le CO2, que fait-on pour arrêter le massacre ? Nous avons les cartes en main. En choisissant la facilité du nucléaire, nous freinons le développement d'autres alternatives (qu'il ne faut pas réduire aux éoliennes et au photovoltaïques pour faire peur au plus grand nombre). En choisissant le nucléaire, nous continuerons à gaspiller, à dépenser sans compter, à chercher toujours plus loin des sites d'enfouissement pour nos déchets radioactifs au risque de polluer définitivement nos nappes aquiferes. ( de cela vous ne parlez pas non plus, pendant qu'au Sud du pays cetains se battent pour empêcher cela) Bien entendu, nous ne sommes pas prêts, mais certains pays au Nord qui ont sagement pris de l'avance, s'en tirent bien mieux que nous.