Pourquoi les cours se feront à distance dans les écoles secondaires
Dès ce mercredi 28 octobre, les 360.000 élèves de l’enseignement passent en distanciel.
Il y a dans cette crise des rapports qui changent tout. Celui que des experts du Celeval ont produit ce week-end a manifestement eu l’effet d’une bombe. Les chiffres de contamination et d’hospitalisation sont à ce point préoccupants que, pour la deuxième fois en 48 heures, le gouvernement francophone a renié la ligne qu’il fallait tenir coûte que coûte : préserver l’école. Vendredi midi, l’enseignement supérieur était confirmé dans le code orange auquel les académiques s’étaient astreints une semaine plus tôt. Vendredi soir, on passait le secteur en code rouge, provoquant de facto la fermeture des salles de cours et le basculement vers des études à distance.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir11 Commentaires
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Posté par marsily louise, lundi 26 octobre 2020, 19:54
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Posté par Tibaux Vincent, lundi 26 octobre 2020, 17:20
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Posté par Jaspers Marie, lundi 26 octobre 2020, 16:14
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Posté par Jaspers Marie, lundi 26 octobre 2020, 13:59
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Posté par Detez Olivier, lundi 26 octobre 2020, 12:08
Plus de commentairesavez-vous çà, de l'INSEE pour la France ? /Users/louisemarsily/Desktop/INSEE France.png et qu'en penser, devant toute la dictature de la peur ??
L'enseignement à distance n'est jamais l'alternative idéale pour les raisons que l'on sait. Maintenant, comme l'annonçait la carte blanche parue ce samedi (https://plus.lesoir.be/333700/article/2020-10-24/le-presentiel-tout-prix-est-il-adapte-la-situation-actuelle), le code orange adapté était difficilement tenable, principalement à cause de l'augmentation des profs absents (et donc de l'accumulation des heures de fourches pour les élèves). Dans la situation présente, avec la circulation du virus, les 2-3 jours de présentiel (du moins pour les grandes classes) peuvent suffire à ne pas perdre les élèves en cours de route (comme ce fut souvent le cas lors du confinement). Pour ces quelques jours, il est possible de demander aux jeunes un travail (couvrant les heures perdues) avec l'obligation de le remettre dans un casier virtuel pour le vendredi. Un ordinateur n'est pas nécessaire : avec un gsm (une ou deux photos à déposer dans le casier), il est tout à fait possible de remplir cette exigence.
Interrogez autour de vous : quel % d'élèves va travailler sérieusement à distance pendant ces trois derniers scolaires d'octobre?.La question est posée aux élèves, aux enseignants et aux parents.
Interviewé ce midi au JT de RTL, Etienne Michel, directeur du SEGEC qui accueille 60 % des élèves du secondaire de FWB relativisait le problème que les médias montent en épingle : "l'enseignement à distance" dans le secondaire et en particuliers pendant ces trois derniers jours d'octobre.Il note, très judicieusement, que les élèves ont deux jours de cours cette semaine et que les profs peuvent très facilement leur donner des travaux pour les trois derniers jours.Et après? En novembre? Il admet que l'enseignement à distance sera peut-être utile mais insiste sur le fait que ce type de pédagogie n'est pas favorable! ENFIN, le DIRECTEUR du réseau le plus important OSE exprimer que les TIC n'ont pas l'importance que les médias de tout bord leur accordent! Ils ne font que répandre les slogans des défenseurs de la numérisation de l'école qui plairait aux politiciens et au juteux marché de l'industrie du numérique!!!Au nom de nombre de mes collègues, de parents et de la presque totalité des élèves : NON A LA NUMERISATION DE L'ECOLE ET MERCI MONSIEUR MICHEL!!!
Combien on parie qu'au final l'arrêt des cours sera prolongé jusqu'au 13/11 plutôt que le 11/11?