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Maisons de repos: les fautes de la Belgique

Pendant plusieurs semaines, « Le Soir » a enquêté sur les ravages causés par le covid dans les maisons de repos belges. Plus de 6.000 résidents sont décédés à cause du virus.

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Temps de lecture: 3 min

Chez nous, la crise a commencé avec une direction qui ne comprenait pas tout “l’engouement” autour du covid, qui répétait que c’était une grippe. Ça a été le discours en début de crise, puis les directives ont commencé à arriver et c’est là que ça a commencé à devenir plus compliqué. On a tenu quelques semaines sans cas, puis on a eu des cas positifs dans le personnel, avec un effet domino. » Serena, psychologue dans une maison de repos bruxelloise, retrace, factuelle, les semaines d’horreur de la première vague covid. Ponctuellement, l’émotion prend le dessus. « Très vite, la situation est devenue assez ingérable, avec du manque de matériel. On bossait avec des masques offerts par les gens du quartier. Je sais que notre cheffe infirmière avait vu le truc arriver et qu’au-delà de la direction, avait décidé de renforcer le stock, notamment sur les réserves d’oxygène.

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10 Commentaires

  • Posté par Hanset Beatrice, lundi 16 novembre 2020, 13:28

    Moi ce que j'ai constaté c'est qu'en juin lorsque les masques étaient disponibles facilement sur le marché, c'est que TOUT les résidents d'une maison de repot à Evere se promenaient à l'intérieur du home SANS MASQUE pour se protéger alors que les soignants en portaient. J'en ai fait la réflexion plusieurs fois aux soignants pour qu'ils en fassent part à la directrice. Finalement on m'a répondu qu'il n'y avait pas d'argent pour cette dépense... Et que si je voulait que mon amie soit protégée je n'avais qu'en lui acheter.. Ce que je me suis empressée de faire. Mais les autres n'en avait toujours pas... Alors j'ai compris comment se propage le covit19 dans les maison de repos. C'est un scandale meurtrier. Car la direction pouvait en acheter et le recomptabiliser dans le décompte mensuel de chaque résident. Il faut absolument obliger toute les maisons de repos à le faire pour protéger chaque résident. Merci de relayer l'info.

  • Posté par Delrez JEAN, dimanche 15 novembre 2020, 10:15

    A pleurer. Quel pays. Aucune organisation, ni anticipation. Les autorités savaient dès janvier ce qui arrivait. Prévenues par des médecins belges travaillant en Chine et par des médecins en Belgique. Mais à part se moquer de ces lanceurs d'alerte ( drama queen) rien n'a été anticipé. Il faudra pour certains répondre de ces manquements dramatiques. J'ai peur et perdu toute confiance en ce pays qui soit disant est considéré comme étant dans le haut du panier en ce qui concerne le sanitaire

  • Posté par Bricourt Noela, lundi 26 octobre 2020, 8:32

    Il faut dire que les premières paroles qui furent entendues au début de l'épidémie étaient de ne pas avoir de contact avec son médecin et de rester chez soi pour ne pas encombrer l'hôpital. J'en suis tombée de ma chaise parce que je n'imaginais pas possible un tel discours. Maintenant je me suis habituée et j'ai compris .

  • Posté par mauroy charles, lundi 26 octobre 2020, 8:12

    Et je suppose que les "pseudos journalistes" ont signalé aux ministres de la santé soit 9 personnes que ces six milles décès fréquentaient les cafés, les restaurants, les bars chicha les cinémas les théâtres et les fêtes estudiantines et les transports en commun. Pour les quatre mille cinq cent, ils étaient dans 85% très âgés avec des co- morbidités ils allaient certainement dans les mêmes endroits que les personnes des homes....sont fortiches ces "journalistes".

  • Posté par Oscar Pascal , lundi 26 octobre 2020, 12:50

    Monsieur Marcel les 6000 décès dans les maisons de repos l'ont été lors du confinement total entre mars et mai, elles étaient de véritables bunkers, tout était fermé sauf les commerces alimentaires. C'est juste pas vrai de dire que se sont les étudiants. Un des problèmes a été et je ne prend qu'un paragraphe de l'article :" Le sujet des asymptomatiques va faire quelques allers-retours entre les instances de conseil et de décision car leur contagiosité est alors sujette à controverse dans le milieu scientifique. Faut-il suivre le principe de précaution ? Vu le risque de pénurie de personnel – sachant que les maisons de repos sont déjà souvent en sous-effectif hors crise –, la même consigne qu’à l’hôpital s’applique : le personnel positif sans symptômes travaillera en se concentrant sur les patients covid. Problème : si les hôpitaux parviennent à séparer assez strictement les unités covid – à risque –, la solution est inadaptée au terrain des maisons de repos. « Une personne positive sans symptômes a été forcée à venir », raconte Serena, psychologue dans une maison de repos bruxelloise. « Elle appartenait à l’équipe d’animation. On lui a dit qu’elle serait en contact le moins possible avec les résidents. Mais elle était clairement en contact avec le personnel. » ET CELA CONTINUE, interdiction de tester les asymptomatiques alors que je ne fais qu'entendre les épidémiologistes dire qu'il faut tester les asymptomatiques et les épidémiologistes de répéter que là se trouve des supers contaminateurs qui s'ignorent ! Encore et toujours, la logistique de dépistages est chaotique. Alors qu'il y a eu 6 mois pour anticiper un rebond, les capacités et les moyens ne sont pas là ni pour les logistiques de dépistages, ni pour les milieux hospitaliers, ni même encore pour les maisons de repos. J'ajoute qu'en plus, il y a un outil de dépistage rapide qui permettrait de "désengorger", ce sont les tests antigéniques (rapides, 15 minutes, praticables par la médecine de ville, les pharmacies, tous les personnels soignants, les secouristes, la Croix-Rouge, etc...), qui sont mêmes produits à Gembloux. Où sont les commandes ? Combien ? Alors qu'ils font partie de la solution.

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