Ecoles: la Communauté germanophone prolonge également les vacances de Toussaint
La ministre Lydia Klinkenberg, en charge de l’Enseignement, a finalement opté pour le prolongement du congé de Toussaint jusqu’au 11 novembre en Communauté germanophone.

La Communauté germanophone a finalement décidé de s’aligner sur la décision des deux autres communautés, qui prévoit de prolonger les vacances de Toussaint, jusqu’au 11 novembre inclus, a fait savoir lundi soir, le cabinet de la ministre Lydia Klinkenberg, en charge de l’Enseignement.
Le gouvernement germanophone a également décidé que dès ce jeudi 29 octobre, les cours se donneront à distance pour les élèves des 2 et 3e degrés de l’enseignement secondaire. Les classes du 1er degré suivront, à partir du 12 novembre, indique le cabinet de la ministre.
Eviter la fermeture des écoles de longue durée
L’objectif de cet allongement des vacances scolaires est de réduire autant que possible les contacts pour une durée de 15 jours et ainsi casser les chaînes de transmission de virus afin d’éviter un lockdown complet. « Un nouveau confinement entraînerait la fermeture de toutes les écoles pour une plus longue durée, ce que nous souhaitons à tout prix éviter », fait savoir le cabinet de Lydia Klinkenberg.
Bien que le système éducatif ne soit pas le moteur des transmissions mais plutôt la victime de l’infection au sein de la société, les experts sont d’avis qu’une temporisation de 12 à 15 jours est nécessaire de toute urgence pour atténuer le pic de la deuxième vague et ainsi maîtriser la situation épidémiologique.
Outre la volonté d’éviter un second confinement, les écoles sont aujourd’hui confrontées à un manque de personnel avec plus de 5 % des enseignants touchés par le virus ou en quarantaine.
« Notre principal objectif est de dispenser un maximum de cours à l’école pour éviter le déficit d’apprentissage mais, pour que cela soit possible, ce délai de 15 jours est nécessaire », souligne la ministre qui insiste pour que les règles d’or pour limiter la propagation du virus soient respectées mais également pour que les habitants de la Belgique de l’Est réduisent au strict minimum leurs contacts. « C’est une forme de solidarité envers les médecins et le personnel soignant, qui sont à la limite de leurs capacités mais également en vers les malades qui sont actuellement hospitalisés », conclut Lydia Klinkenberg.
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