Le lanceur d’alerte de Cambridge Analytica: «Les décisions de Facebook pèsent plus que celles des élus»
En mars 2018, Christopher Wylie avait provoqué une tempête en révélant que Cambridge Analytica, son ancien employeur, avait utilisé Facebook pour des campagnes politiques aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
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Cambridge Analytica, société spécialisée dans le marketing politique, avait été engagée au service de la campagne électorale de Donald Trump. Codirigée par Steve Bannon, futur conseiller de Trump, elle aurait récupéré illégalement les données de 87 millions de citoyens américains sur Facebook à des fins de profilage. Elle générait ensuite des publicités ciblées sur les réseaux sociaux pour alimenter les guerres culturelles, attiser le climat raciste ou dissuader les électeurs afro-américains de prendre part aux élections.
Dans son livre Mindf*ck : inside Cambridge Analytica’s plot to break the world ( Mindfuck, le complot Cambridge Analytica pour s’emparer de nos cerveaux ), le lanceur d’alerte Christopher Wylie nous emmène dans les coulisses de cette histoire.

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Mark Zuckerberg aurait discrètement approuvé une modification de l'algorithme de modération de Facebook, qui a réduit le trafic vers les sites d'information progressistes. - Un nouveau rapport du Wall Street Journal dépeint comment le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, autrefois indifférent, est devenu un opérateur politique avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir. Le rapport estime qu’à partir de 2017, Facebook a apporté certains changements à son algorithme qui ont permis de limiter le trafic vers les sites Web d’actualités progressistes. Plusieurs témoignages ont révélé que ces modifications ont coûté des milliers de dollars par an à plusieurs medias. --- Ces 5 dernières années, la plateforme s’est peu à peu illustrée comme l’un des médias alimentant le plus la haine en ligne. Entre son refus de modérer certains contenus et la prolifération des discours d’extrême droite sur la plateforme, l’inquiétude grandit. La société semble ne rien faire pour remédier à cela ...
"je n’accepte pas que ce soit Facebook qui décide du fonctionnement d’élections démocratiques". Il conviendrait peut être de prouver que c'est le cas. Obama avait introduit l'utilisation des réseaux sociaux à des fins de campagne électorale. Cela n'a pas empêché l'élection ultérieure d'un candidat républicain.
Le problème de fond est l'insuffisance d'éducation et de formation de l'électeur et c'est en fait le problème de la démocratie qui donne le pouvoir à la majorité et comme le disait un de mes professeurs la majorité sont des imbéciles. Mais on n'a pas trouvé de meilleur système à ce jour. Par ailleurs dans le temps l' Eglise influençait les votes (et Degrelle et le Rexisme condamnés par le cardinal Van Roey en ont fait les frais). Cette dernière a été remplacée par les influencers du Net et je ne crois pas qu'on y ait gagné.
M d dsti: Sur l'utilisation de données de personnes sans leur consentement. Mais tout publicitaire l'a toujours fait à des degrés divers. Facebook rend bien sur la chose plus facile, d'autant que les "amis" adorent échanger des informations qui relèvent en fait de la vie privée. La difficultéest de prouver ensuite ue le profilage de grands groupes puisse fausser une campagne électorale. En attendant, l'affirmation que "les décisions de Facebook pèsent plus que celles des élus" est carrément délirante.
Et sur quoi repose l'amende d'après vous ?