Coronavirus: plus de 100 décès le lundi 26 octobre
Entre le 18 et le 24 octobre, en moyenne 59 personnes ont succombé par jour au Covid-19 en Belgique (+ 26,4).
Avec une moyenne actuelle de près de 60 décès par jour, la Belgique déplore désormais plus de 11.000 morts du coronavirus depuis le début de la pandémie.
En moyenne, 13.858 nouvelles contaminations au coronavirus ont été enregistrées par jour entre le 18 et le 24 octobre, soit 40 % de plus que la semaine précédente, ressort-il mercredi matin des derniers chiffres de l’Institut de santé publique Sciensano.
Entre le 18 et le 24 octobre, en moyenne 59 personnes ont succombé par jour au Covid-19 en Belgique (+ 26,4), portant désormais à 11.038 le nombre de morts attribués au coronavirus depuis le début de la pandémie. Au total, 347.289 personnes ont contracté le nouveau virus.
Cent quatre nouveaux décès attribués au coronavirus ont été enregistrés le lundi 26 octobre, en pleine deuxième vague de la pandémie. La dernière fois que la barre des 100 morts a été dépassée remonte à fin avril, ressort-il mercredi matin du tableau de bord de l’Institut de santé publique Sciensano. On avait enregistré 107 décès le 29 avril.
Les admissions à l’hôpital atteignent une moyenne quotidienne de 547 soit une hausse de 85 %. Actuellement, 5.554 personnes sont hospitalisées pour cause de Covid-19 (+9 %), dont 911 en soins intensifs (+7 %). Le pic du 7 avril dernier, lorsque 5.715 personnes étaient hospitalisées pour le coronavirus, n’est donc plus très loin. Il pourrait être franchi dans la journée ou demain, a anticipé mardi le virologue Steven Van Gucht, sur la base du rapport quotidien établi par les différents hôpitaux du pays.
Le taux de positivité des tests, à savoir la proportion des personnes positives sur l’ensemble des personnes testées, atteint désormais 22,5 % à l’échelle nationale.
© Rossel & Cie - 2023
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir31 Commentaires
Cela remonte partout dans l'hémisphère nord. Partout, évidemment, ce sont les citoyens qui n'ont pas respecté les règles (très semblables d'un pays à l'autre). Bien peu de monde ne remet en question l'efficacité de telles règles. Quand quelque chose ne marche nulle part, il me semble sain de remettre en question la conception de cette chose. Imaginez que vous ayez acheté une voiture de marque X, qui tombe tout le temps en panne, chez vous comme chez toutes vos connaissances qui ont acheté une voiture de même marque. Vous croiriez les responsables de cette marque qui affirme que personne n'a pu l'utiliser convenablement? Mais les médias ont tellement répété en boucle qu'en respectant les règles, on endiguera l'épidémie que plus personne n'ose remettre ceci en question.
Un virus aéroporté n'est pas une bactérie multi-résistante. Celle-ci est un monstre difficilement contrôlable parce que les antibiotiques sont inefficaces et parce qu'elle est est capable de survie en forme dormante dans des conditions extrèmes. SARS-COV2 a suffisamment de points faibles pour être contrôlé. Réduire les contacts humains suffit déjà et quand ce n'est pas possible, mettre une barrière physique aux micro-postillons est également utile. C'est un virus protégé par une coque lipidique (de graisse pour être clair) indispensable à son intégrité et donc fonction qui est détruite par des détergents ou de l'alcool. Vos comparaisons sont systématiquement foireuses. Nous commençons à y être immunisés. Cela n'empêche pas d'y réagir pour éviter la contamination de lecteurs naïfs (au sens immunologique).
Qu'est-ce qu'il y avait d'anxiogène de rapporter l'état de l'épidémie ET les mesures nécessaires pour y faire face?
Eric Raspe: "A longueur de commentaires, vous reprochez à la presse et aux commentateurs de ce forum de distiller des informations anxiogènes. Je constate que vous n'êtes pas en reste, quand cela vous arrange." >>>> Mais qu'est-ce qu'il y a d'anxiogène à expliquer que trouver un vaccin n'est pas garanti et qu'on ne peut pas parier sur ça, et sûrement pas à l'horizon de quelques mois? C'est juste décrire la réalité. J'ai vu des gens autour de moi se mettre à croire pendant l'été que ça allait s'arranger parce qu'on "allait faire ce qu'il fallait", on aurait un vaccin pour cet hiver. C'était totalement irréaliste! Que se passe-t-il dans la tête de ces gens maintenant, selon vous?
Eric Raspe, en milieu hospitalier, les mesures prophylactiques sont drastiques et pourtant... les infections nosocomiales demeurent un problèmes constant. La prophylaxie ne suffit jamais à éradiquer un agent pathogène et la société ne peut pas fonctionner comme un hôpital. C'est illusoire.