«J’ai retrouvé la foi mais toujours une trouille de Dieu le père»

Ma vie a basculé le 1er mars, jour où j’ai officiellement pris ma retraite d’agent de sécurité à la SNCB (Sécurail). A priori, ça devait être un jour de délivrance. La quille en quelque sorte. La dernière année, j’en avais vraiment plein les bottes. Ma femme et ma fille de quatre ans étaient en Côte d’Ivoire depuis février et devaient revenir en avril. Bon, j’avais bien une espèce de pharyngite qui me gênait depuis quelques jours. Le 1er mars, quand je me suis présenté aux urgences du CHU, j’avais quand même 40,5 de fièvre mais pas d’autres symptômes. Après ça, j’ai de vagues souvenirs. J’avais l’impression d’être resté quelques heures au CHU du Sart Tilman avant d’être transféré à Anvers, en fait j’y suis resté trois jours. J’ai des souvenirs vagues. Je revois le transfert vers Anvers dans le fourgon avec des gens habillés en cosmonautes. Étonnamment, je me souviens assez bien des délires abominables que j’ai faits.