«Je me laisse jusque décembre pour décider si je continue ce métier»
Lyse, 29 ans, guide indépendante privée de travail depuis le premier confinement.

Ma vie a basculé à cause du coronavirus car j’ai un statut qui n’est pas reconnu. Je suis guide freelance pour une dizaine d’institutions comme les Musées royaux des Beaux-Arts, la Maison Autrique ou encore le Wiels. Dans ce métier, il n’y a pas vraiment de normes, tout le monde s’arrange à sa sauce. Moi, je passe par la Smart (plateforme coopérative de services mutualisés, NDLR) mais j’ai un statut qui ne rentre pas dans les cases : ni employé, ni indépendant. Je n’ai donc reçu aucune aide, droit passerelle ou autre.
La Smart a essayé de mettre en place un dédommagement pour chaque contrat encodé mais les visites s’organisent assez tard. Pour avril et mai, je n’avais donc rien à encoder. Ce n’est pas que je n’avais rien prévu mais les visites allaient venir au fur et à mesure. De mars à septembre, je n’ai rien touché du tout.

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