Empêcher de démanteler la démocratie libérale, c’est peu et beaucoup
La Pologne voit l’élection américaine avec un œil affuté. La droite d’Europe de l’Est construit son capital politique sur la xénophobie et le populisme, rappelle Adam Michnik, rédacteur en chef à Gazeta Wyborcza.

Ces septante dernières années, les Européens étaient persuadés que, quel que soit le président des Etats-Unis, les priorités stratégiques de la politique américaine resteraient inchangées. Aujourd’hui, personne n’en mettrait sa main à couper. Cela a son importance pour l’Europe entière, mais pour l’Europe centrale et de l’Est, cela constitue une menace directe.
La Pologne fait partie des derniers pays à avoir rejoint l’UE et l’Otan ; elle a toujours considéré son adhésion à ces organisations comme une sorte de garantie de sa sécurité, après des décennies passées sans médias libres, sans droits de l’Homme, sans tribunaux indépendants et sans société civile. Le problème, c’est que, depuis plusieurs années, toutes ces valeurs sont activement remises en question par la droite nationaliste actuellement au pouvoir, même si elle n’est pas soutenue par la majorité de la population.

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