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Reconfinement: ces articles que les supermarchés ne pourront plus vendre

Tous ces biens doivent être rendus inaccessibles au public dans les établissements ouverts.

Temps de lecture: 2 min

Les supermarchés et autres magasins essentiels qui pourront rester ouverts à partir de lundi ne pourront pas vendre des produits qui sont proposés dans d’autres magasins qui, eux, devront fermer leurs portes à la suite des mesures pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.

Il s’agit notamment de jouets, d’ustensiles de cuisine et de vêtements, détaille l’arrêté ministériel publié dimanche au Moniteur. Ces produits peuvent par contre y être livrés ou emportés après avoir été commandés.

Outre ces trois catégories d’objets, on retrouve également les meubles, les meubles de jardin, les barbecues et les chauffages mobiles. Ou bien encore les articles de décoration – à l’exclusion des bougies –, de multimédia et d’électro, les chaussures, les accessoires télécom, les bijoux, les articles de cuir et de sport.

Tous ces biens doivent être rendus inaccessibles au public dans les établissements ouverts. Ils peuvent par contre être livrés ou emportés après avoir été commandés, à l’image de ce qui sera possible pour les commerces non-essentiels qui devront fermer.

Quant aux magasins de bricolage, ils peuvent uniquement vendre des matériaux pour réaliser des travaux dans la maison ou dans le jardin.

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Ce qui peut rester ouvert

L’arrêté ministériel reprend par ailleurs la liste des magasins qui peuvent rester ouverts, qu’avait déjà publiée le ministre des Indépendants David Clarinval samedi. Sont concernés ceux d’alimentation, y compris de nuit, et ceux de produits d’hygiène et de soins et d’alimentation pour animaux. Mais également les pharmacies, les marchands de journaux et les librairies, les stations-services et fournisseurs de carburants et combustibles et les magasins de télécommunications, à l’exclusion de ceux qui ne vendent que des accessoires. On peut encore citer les magasins de dispositifs médicaux, ceux de bricolage, de fleurs et de plantes, les jardineries et pépinières, les magasins en gros destinés aux professionnels – mais uniquement au bénéfice de ces derniers –, les commerces de détail spécialisés qui vendent des tissus d’habillement ou des fils à tricoter et des articles de mercerie, et les magasins de papeterie.

Les prestataires de services indépendants tels que les notaires, les syndicats et les avocats peuvent également continuer à travailler. Les garages et les magasins de vélos peuvent rester ouverts pour les pannes, les réparations, l’entretien et le service après-vente.

Une série de professions de contact doivent par contre fermer leurs portes, en ce compris les prestations de service à domicile : les instituts de beauté et de pédicure non-médicale, les salons de manucure, de massage, de coiffure et de barbiers, et les studios de tatouage et de piercing.

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14 Commentaires

  • Posté par stals jean, lundi 2 novembre 2020, 17:05

    je ne suis ni commerçant, ni en difficulté financière. Retraité âgé de 77 ans, je pourrais bien laisser pisser le mouton et fermer ma g......Pourtant j'ai envie d'écrire, par exemple entre mille, qu'un coiffeur peut crever mais qu'un type qui vend de la pâtisserie inutile, j'ai pas dit du pain, lui peut continuer à se faire des couilles en or à vendre ses babas au rhum ...des exemples de ce type on pourrait en citer 100.000, qui montreraient que les décisions prises par les pouvoirs en places donnent à penser que ces gens la sont d'une autre planète...si le lave linge tombe en panne on fait quoi pour que les enfants aussi restent propres...les bus les trains les métros sont plein mais sortir son chien dans une rue déserte après 22h (je n'ai pas de chien) c'est interdit...On marche sur la tête, les gens tétanisés par les médias qui ne disent ni la vérité ni la réalité, ressemblent de plus en plus à ces troupeaux de moutons du sacrifice...je ne suis bien entendu pas anti-masque, ni encore moins anti-mesures intelligentes, face à ce virus. Mais justement les mesures intelligentes face à ce virus ne semblent pas hanter les hémicycles, ni les cerveaux des experts en tous genres...c'est sur le net que j'ai lu ce 2 novembre, un article expliquant que la moitié des lits d'hôpitaux étaient occupés par les personnes atteinte de la "grippe saisonnière et ordinaire". On fait croire que c'est le covid...à qui profite le crime?

  • Posté par de Lannoy Aline, dimanche 1 novembre 2020, 17:45

    Mon dieu mon dieu mon dieu, et ne plus taxer à 70% les heures sup du personnel soignant, une lumière y a songé?

  • Posté par M. G., dimanche 1 novembre 2020, 17:30

    Pour les tatoueurs, ils se rendront simplement chez les clients, et le travail sera réalisé dans des conditions d'hygiène bien moins strictes que les salons. Même chose pour les coiffeurs et coiffeuses, j'en connais déjà qui ont averti leurs clientes. On pourra souvent détourner, en se rendant directement au domicile des clients, donc, les risques seront bien plus grands !

  • Posté par EVERAERTS Pierre, dimanche 1 novembre 2020, 16:50

    Mince, on ne peut plus acheter de barbecue en grande surface ? Quelle tuile!

  • Posté par Smyers Jean-pierre, lundi 2 novembre 2020, 15:41

    Mais tu peux quand même acheter ta sauce Devos! Ah oué, Lemmens?

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