Coronavirus: les entreprises s’arment de tests rapides pour protéger leurs salariés
Alors que la filière de dépistage classique est saturée, des sociétés s’équipent pour dépister le virus. Outil choisi : les tests rapides, antigéniques ou sérologiques. Une démarche qui soulève quelques questions.

Dans l’imposante usine Audi, au sud-ouest de Bruxelles, l’opération a débuté mi-octobre. « Nous avons acquis des tests antigéniques et nous avons commencé à tester les employés qui présentent des symptômes », raconte Peter D’Hoore, le porte-parole des lieux. A la manœuvre, le service de médecine interne de l’entreprise, où travaillent toujours actuellement en présentiel plus de 2.000 collaborateurs. Chez Engie également, commande a été passée pour ces nouveaux tests rapides, qui permettent d’avoir un résultat en moins de trente minutes, sans passage par un laboratoire. Depuis quelques jours, le personnel essentiel des centrales nucléaires et au gaz peut, là aussi s’il le souhaite, recevoir le fameux écouvillon dans le nez (étape malheureusement inévitable, même avec les tests antigéniques), sur son lieu de travail. « Ça permet d’avoir un résultat rapidement lorsque la personne n’a pas la possibilité d’être testée via les circuits normaux à court terme », explique-t-on chez l’énergéticien.
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Très bon patron!!!, il pourra même en mettre le coût dans ses frais généraux!
Une fois encore, le privé anticipe pour compenser les manquements de l’État central. Je pense que LA question qui empêche le déploiement des tests rapides par notre gouvernement est, comment France : « mais comment continuer à faire rentrer l’ argent dans les poches des laboratoires privés » ? Nos ministres n’ont pas les compétences, ou la volonté, pour prendre une position divergente de celle de leur conseillers du prince. L’obsession intéressée des labos avec la sensibilité des tests, garantissant leur monopole, est en grande partie responsable de l’échec de notre stratégie de testing et isolement