Julian Jackson au «Soir»: «Il y a beaucoup de nostalgie vis-à-vis de De Gaulle»
Le 9 novembre 1970, Charles de Gaulle s’éteignait à Colombey-les-Deux-Eglises. Un personnage hors norme et inclassable, qui continue à fasciner, bien au-delà de la France : jusqu’aux Brexiters…


En un demi-siècle, essais et biographies sur Charles de Gaulle se sont multipliés. Pourtant, dans son magistral De Gaulle, une certaine idée de la France (Seuil), l’historien britannique Julian Jackson a réussi à apporter une pierre originale à l’édifice, en dépassant les visions partisanes – et souvent hagiographiques – hexagonales et en faisant la part de l’homme et du mythe, que le général avait lui-même forgé.
On sait que de Gaulle est une sorte d’icône en France, mais quelle est son image dans votre pays, par exemple ?

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Mmmmwai, toutes ces "gloires" perdent de leur vernis 50 après ... Il faut "s'instruire" à charge et à décharge. Il n'y a pas eu que l'appel génial du 18 juin, il y a aussi eu le "je vous ai compris" d'Alger, le "Vive le Québec libre", mai 68 etc.. Mélenchon n'aurait pas fait mieux! Un peu trop franchouillard le général...
Super analyse,elle sonne drôlement juste,je suis moi même partisan de De Gaulle,mais je reconnais qu'il y a une part de nostalgie, pour ne pas dire de romantisme .Il représentait la France,les français,tous, il savait recadrer les uns et les autres,mais l'homme avait aussi ses failles, aprés tout ce n'était jamais qu'un humain,aussi brillant eut il été.Mais ce genre d'homme d'état fait cruellement défaut à l'heure actuelle,on peut y ajouter aussi l'allemand Willy Brandt et Kennedy.