Carnet de l’urgentiste: «Sans les transferts, on aurait été complètement dépassés»
Chaque jour, dans « Le Soir », un membre du corps médical revient sur sa journée de lutte contre le coronavirus. Alexandre Ghuysen, chef de service associé aux Urgences du CHU de Liège, raconte.


On a le sentiment d’avoir trouvé le bon braquet. Certes, il y a toujours énormément de travail, mais il se déroule désormais dans des conditions optimalisées. L’appréhension est passée, on fonctionne de façon de plus en plus professionnelle et structurée. Cela a nécessité un changement complet dans l’organisation de nos salles et de nos services. On a ouvert un middle-care aux urgences (des lits de soins intermédiaires pour des patients à qui on veut éviter les soins intensifs, NDLR). Et tout cela marche aujourd’hui plutôt pas mal. On a moins l’impression de boire la tasse en permanence. Et on ne commence plus nos journées en décomptant les lits disponibles aux soins intensifs, par exemple, ou le nombre de places qu’il reste sous respirateur. Ce qui génère ce sentiment de travailler dans des conditions plus sécurisantes.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Bravo les soignants: vous faites preuve de créativité pour pallier aux incuries chroniques de nos dirigeants incompétents et irresponsables. Tenez bon, le peuple est avec vous.
@Albin S Carré. Votre commentaire est exécrable. Vous devriez avoir le plus grand respect pour le personnel soignant qui a fait face à l’afflux de patients en salle d’urgence. Dans cet interview, le Dr. Ghuysen explique clairement comment cet afflux a été géré. En transférant des patients, grâce à la solidarité d’autres hôpitaux. Je ne perçois aucun geignement. Seulement dans votre esprit malade. Et cela ne m’étonne pas si votre neuropsychiatre vous demande dès supplément d’honoraires.
Bien dit.
Quand je paie des suppléments d'honoraires mirobolants pour du vent, je ne geins pas, qu'ils bossent au lieu de geindre!