Carte blanche: «Les banques publiques de développement doivent mettre leur argent là où se trouve notre avenir»

Les quelque 400 banques publiques de développement à travers le monde sont à la tête de plus de 2.000 milliards de dollars d’argent public. Leur réunion au « Sommet Finance en Commun » à Paris doit être l’occasion de s’accorder sur un plan de construction d’un monde juste et durable.

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Par Iara Pietricovsky (FORUS), Eleonore Morel (FIDH) et Tasneem Essop (CAN), ainsi que plus de 320 organisations de la société civile internationale*

Publié le 10/11/2020 à 15:49 Temps de lecture: 11 min

Le monde est confronté à la plus grave crise sanitaire mondiale depuis un siècle, entremêlée à l’inégalité sociale et économique croissante, à la sixième extinction massive et à des catastrophes écologiques et climatiques records. Dans ce contexte de bouleversement mondial, nous appelons les banques publiques de développement qui se réunissent cette semaine à Paris pour le Sommet Finance en Commun à participer à l’élaboration d’une solution visant à construire un monde juste, équitable, inclusif et durable.

Pour ce faire, elles doivent s’engager à consacrer leurs ressources financières considérables et leur influence à un avenir sûr, sain et prospère pour tous. C’est pourquoi 320 organisations de la société civile ont signé aujourd’hui une lettre commune exhortant les banques publiques de développement réunies lors du Sommet à transformer leurs modèles de financement.