Une majorité d'étudiants du supérieur en décrochage scolaire
Selon une étude de la FEF, 60 % des étudiants confinés se sentent complètement ou partiellement en décrochage scolaire. Absence de vie sociale, difficultés de rythme de sommeil, manque d’épanouissement, « envie de ne rien faire », périodes de déprime : les raisons sont multiples.

A la mi-octobre, le code orange était déclenché dans les universités et hautes écoles francophones, où 80 % des cours passaient en virtuel, sauf pour la première année de bac. Huit jours plus tard, le « code rouge » a vidé les campus de leurs étudiants sauf pour certains travaux pratiques. Avec quelles conséquences sur leur travail au quotidien ? C’est la question à laquelle la Fédération des Étudiants Francophones de Belgique a tenté de répondre via un sondage relayé par les conseils étudiants qui lui sont affiliés. L’enquête a récolté 7.700 réponses (un étudiant sur 30 de Wallonie-Bruxelles), émanant de 3.650 universitaires, 3.433 étudiants en haute-école et 659 étudiants dans l’enseignement supérieur artistique. Pour faire un tour plus complet de la question, la FEF a parfois distingué les étudiants pour lesquels il s’agit de la première année d’études supérieures, et les autres.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir27 Commentaires
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Posté par Jaspers Marie, vendredi 13 novembre 2020, 2:37
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Posté par Jaspers Marie, jeudi 12 novembre 2020, 19:36
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Posté par De Kezel Raoul, jeudi 12 novembre 2020, 19:56
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Posté par Jaspers Marie, jeudi 12 novembre 2020, 19:31
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Posté par Jaspers Marie, jeudi 12 novembre 2020, 18:48
Plus de commentairesRéponse à Deflandre Catherine.Ne vous inquiétez pas : tous en sciences : ce n'est pas possible car les sciences comme les maths sont les cours les plus durs car les seuls qui exigent de comprendre avant de se mettre à mémoriser intelligemment!Quant à l'économie, c'est plus facile mais il y a un cours de maths en 1° bac qui est très sélectif.Quant aux langues, pourquoi les étudiants de fins du secondaire ne choisissent-ils pas cette option en forte pénurie? La réponse est très simple : d'une part les études de langues si-ont très dures et d'autre part, ils sont conscients qu'ils ne les maîtrisent pas au niveau secondaire! Alors, la question se pose ainsi : j'ai envie de faire des études universitaires quelles que soient les études secondaires que j'ai faites, alors je ferai toujours bien communication, psycho, péda, histoire de l'art, etc! Le HIC est que ces études n'offrent guère de débouchés! Alors, ces gens vocifèrent : "ils ont fait des études universitaires et n'ont pas d'emploi"!Normal, ils ont choisi des études faciles mais sans issues!Dans la vie, chacun paie les conséquences de ses choix!!!
Il est très amusant de constater que chaque fois que les médias numériques ou papiers veulent illustrer l'école, ils exhibent toujours des tableaux avec des maths et toujours de niveau supérieur.Cela fait "savant"!!!
Si mes souvenirs sont bons, il s’agit de physique niveau fin secondaire 1ère bac, il me semble reconnaître la dynamique du point en rotation. Mais sur le fond d’accord avec vous, il faut systématiquement que soient collées des équations auxquelles une vaste proportion de la population et des étudiants est allergique, et en passant perpétuer une culpabilité qui a mon sens fait bien du mal à la société ..
Un fameux pavé dans la marre de la conception de l'école du futur imaginée par les fanatiques du numériques sur le site publicitaire du ministre W.Borsus : AGORIA!!!
EXTRAIT :"Chez les étudiants de première année, un sur quatre ne se sent pas intégré et un sur deux estime qu’il n’est que partiellement intégré". REMARQUE :Le covid a bon dos!!! Ce constat était déjà vrai en dehors de la période covid : en effet, un article du Soir Plus du 20/11/19 nous apprenait que SEUL UN étudiant sur QUATRE était préparé dans le secondaire pour aborder des études supérieures! Là c'est la supercherie du ministère qui d'une part nivelle les études primaire et secondaire par le bas et d'autre part clame à tout qui veut l'entendre que TOUTES les études secondaires sont équivalentes de même que les orientations! Ainsi, par exemple, une de mes élèves de 6° qualifiant, ayant des cours de maths et de sciences "niveau plancher" m'affirme qu'elle va faire la kiné ou l'éducation physique à l'université et non pas en Hautes Ecoles! Elle vit avec sa mère et sa soeur dans des conditions précaires! Sa maigre formation ne lui permettra pas de réussir les études qu'elle envisage, donc une année inutilement perdue pour cette élève!!!Le message qu'elle a reçu est profondément choquant lèse ceux qui ne sont pas au courant, ceux qui ne lisent pas les articles de presse de bon niveau!