Rentrée: «Nous aurions dû avoir un renforcement temporaire de l’offre des TEC», regrette Pierre-Yves Jeholet
Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles regrette que le renforcement de l’offre des TEC ne soit d’application que la semaine prochaine.

Un accord a été trouvé dimanche entre les organisations syndicales et la direction du TEC concernant la mise en place du renforcement temporaire des lignes de bus les plus fréquentées via des autocars privés à partir du lundi 23 novembre.
Mais le ministre-président de la Fédération wallonie-Bruxelles regrette que cette solution ne soit d’application que la semaine prochaine. « En ce jour de rentrée scolaire, nous aurions dû avoir un renforcement temporaire de l’offre des TEC là où les bus sont particulièrement remplis. Les syndicats s’y opposent ! Décidément, certains ne veulent pas se montrer solidaires durant cette crise… », a déclaré Pierre-Yves Jeholet sur Twitter.
129 autocars en renfort
Le 28 octobre dernier, le gouvernement wallon avait décidé que, dès le 12 novembre et jusqu’à la fin de l’année scolaire, des autobus privés pourraient renforcer les lignes TEC là où la situation sanitaire locale l’exigeait et là où les bus étaient particulièrement remplis. La date du 12 novembre correspondait à la rentrée des classes programmée dans un premier temps.
La rentrée scolaire ayant été reportée, le TEC annonçait encore vendredi que 129 autocars devraient intervenir en renfort dès ce lundi 16 novembre.
Cette annonce a suscité des craintes sur le banc syndical et une grève a été observée à Charleroi. Le personnel exprimait ainsi sa crainte d’un premier pas vers une privatisation des services publics.
Finalement, en vertu de l’accord conclu dimanche, les renforts ne seront opérationnels que le 23 novembre. « Des comptages seront organisés la semaine du 16 novembre sur les lignes pressenties pour ces renforts pour apprécier leur nécessité et le degré de flexibilité de ce dispositif, compte tenu des conditions liées à la rentrée scolaire. Le dimensionnement de ces renforts temporaires sera revu chaque semaine sur base des données de fréquentation », annonce le TEC dimanche.
Les services seront donc assurés normalement durant la semaine du 16 novembre et renforcés sur base des remontées du terrain à partir du 23 novembre.
Soutien du ministre wallon de la Mobilité
Le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry, a par ailleurs tenu à rappeler son soutien au service public du TEC. « Le personnel du TEC a continué à travailler pendant toute la crise, au service de la population, je les en remercie encore et je les assure de tout mon soutien dans la défense du service public », insiste le Ministre Henry dans un communiqué, tout en précisant que cette mesure est strictement temporaire et liée au contexte sanitaire.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir13 Commentaires
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Posté par Delsaux Raymond, mardi 17 novembre 2020, 15:09
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Posté par Delsaux Raymond, mardi 17 novembre 2020, 15:09
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Posté par Delsaux Raymond, mardi 17 novembre 2020, 15:09
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Posté par Lambert Louis, lundi 16 novembre 2020, 16:02
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Posté par Coulon Michel, lundi 16 novembre 2020, 12:25
Plus de commentairesSacré jeholetee toujours prendre la direction du vent avant de dire qqchose
Sacré jeholetee toujours prendre la direction du vent avant de dire qqchose
Sacré jeholetee toujours prendre la direction du vent avant de dire qqchose
Les gens ont peur de la privatisation des TEC mais c'est un tort: voyez en province de Luxembourg, les bus TEC roulent sans problème, jamais de grève, les horaires sont respectés. Pourquoi ? C'est la Région qui décide du trajet des bus et des fréquences, le privé est payé pour faire rouler les bus comme demandé et cela ne change rien pour lui s'il y a du monde ou pas, il est payé pareil. La privatisation ne signifie pas du tout qu'on va laisser tomber les lignes peu fréquentées. Evidemment, les syndicats des TEC, noyautés par le PTB, ne supportent pas une telle organisation puisqu'ils ne pourront plus faire des grèves "sauvages" ou "émotionnelles" quand bon leur semble mais quel politicien aura un jour le courage de foutre tous ces paresseux à la porte des TEC?
en tout cas , je suis belge et veux bien mourir "belge" mais je ne me sens pas "wallon" Le jour ou on sépare la belgique en 2 pays je demande a choisir entre "français" (mes origines) ou "flamand" (ik ben in Moeskroen-West vlaanderen geboren)